24 Sep
24Sep



Pour nous, refusons toute étiquette autre que catholique. 


Ne soyons ni traditionalistes, ni intégristes, ni lefebvristes, ni sedevacantistes. 

Refusons toutes ces appellations, pratiques pour définir les groupes, mais qui nous mutilent et ne correspondent pas à la vérité. 

Comme disait Dom Guéranger : "Soyons catholiques et rien autre chose que catholiques". Ce doit être notre seul drapeau que nous devons déployer haut, ce doit être notre seul cri que nous devons publier avec force, ce doit être le seul nom dont nous devons être fiers. Si demain Dieu demande à quelques-uns de témoigner jusqu'au martyre, ils auront comme leurs aînés le seul souci de la gloire de Dieu et réagiront avec panache. 

En général les premiers martyrs sont des clercs, des religieux, des religieuses, et cela pour deux raisons: - la première, pour satisfaire aux péchés : la Justice de Dieu exige des âmes pures, consacrées, à l'exemple de Notre-Seigneur ; - la seconde, pour être un exemple et donner courage aux autres chrétiens qui auront mérité la grâce du martyre. 

Il ne faut pas être imprudent, car dans le passé pour un qui tenait devant le martyre, dix apostasiaient. 

Déjà, sans persécution, combien aujourd'hui ont apostasié par peur ! Il faut savoir enfin que le seul moyen de tenir est de s'abandonner avec calme et confiance dans les bras de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Supporter le martyre est toujours impossible, toujours miraculeux. La seule chose qui nous est demandée est d'abandonner humblement notre volonté dans Sa Sainte Volonté. 

Avec Lui on peut tout, sans Lui on ne peut rien faire. Alors n'oublions pas que nous ne sommes pas encore dans l'Eglise Souffrante ou Triomphante. 

Nous sommes dans l'Eglise Militante, et par le sacrement de la Confirmation nous sommes les soldats de Jésus-Christ. Ne soyons pas des soldats de temps de paix, ne soyons pas des soldats de parade ou de salon, ne soyons pas des soldats de l'action humanitaire, ne soyons pas des écrasés, des meurtris, des pleurnichards, des femmelettes ; soyons des soldats vaillants, heureux de combattre pour un si grand Roi, pour une si grande cause : Sa gloire et notre salut éternel. Il ne nous est pas demandé de gagner. Nous n'avons que le devoir de combattre. 

Soyons déjà des chrétiens dignes de nos aînés, dignes des plus grands combats. "Faites à tous ceux qui portent le nom de chrétiens, la grâce de rejeter ce qui est contraire à ce nom, et de suivre ce qui lui est conforme". (Collecte du IIIè dimanche après Pâques). La très Sainte Vierge Marie a vraiment tout dit et tout prophétisé avec cet aphorisme : l'Eglise est éclipsée. 

Car si l'on continue de réfléchir sur ce qu'est une éclipse, on ne peut pas mieux l'expliciter qu'avec l'éclipse du soleil par la lune. Et alors ! Quand il y a éclipse, il y a disparition partielle puis totale de la véritable source lumineuse. 

Le second astre (la lune), parait lumineux, mais d'une lumière pâle, qui n'a pas sa source en lui-même, et qui n'est que le reflet de la lumière du soleil. De même, la secte conciliaire a un peu de lumière, une pâle lumière, qui n'a pas sa source en elle, mais en ce qui lui reste de l'Eglise Catholique. 

Au début, la hiérarchie conciliaire était composée d'une hiérarchie formée dans l'Eglise Catholique. Ce fut la pleine lune, la lune de miel de la secte conciliaire. Les meneurs de cette hiérarchie profitèrent que nous étions dans la lune, que nous étions comme la lune, pour nous enseigner de vieilles lunes et même nous montrer la lune en plein midi. A la religion et au culte Catholiques ont succédé l'église "cathodique". Car cette secte conciliaire n'a des fidèles et du succès qu'en présence de la télévision, que par le truchement du petit écran qui "normalise" tout : de la "messe" télévisée aux comportements individuel et social, en passant par la pensée unique politique et religieuse. C'est l'église-spectacle. Il n'en reste, comme le tube cathodique, qu'un grand  vide. Mais au fil des années et des réformes, la lune rousse apparut, et la nouvelle Pentecôte annoncée sentit le roussi. Depuis longtemps, il ne reste plus rien des jeunes plantes, et même, elles sentent le cadavre. On comprit plus ou moins vite que cette religion conciliaire n'avait qu'un but : vouloir prendre la lune avec les dents et nous demander la lune : on voulut nous faire prendre la lune pour le soleil. Petit à petit, la lumière du soleil s'estompa. A force de décroître, le croissant de la lune est aujourd'hui un tout petit croissant, car croî(tre) sans... et croi(re) sans... sans Croix, amène toute fausse religion à être une religion de mort, surtout quand on a voulu supplanter la Religion de la Vie en la combattant à mort. Viendra très bientôt le jour où la lune conciliaire ne donnera plus de lumièr. Apparaîtra alors sa vraie nature : un astre mort

Ne voit-on pas de plus en plus que cette religion conciliaire est une religion de mort, comme la lune est un astre mort ? Au "Je suis la Voie, la Vérité et la Vie" s'est substitué le : "je suis le dédale, l'erreur et la mort". Le soleil est éclipsé, et si nous vivons sans lumière apparente, nous vivons aussi sans chaleur. Pour les plus vaillants, nous luttons dans la tempête et dans le froid, et nous sommes tièdes car la Vraie Religion est éclipsée. Quant aux conciliaires ils sont gelés, et même pour certains congelés. Peut-être reprendront-ils vie au retour du soleil, mais leur foi est tellement glacée, glaciale que leur seul contact refroidit. Certains ont voulu croire qu'ils pouvaient rester catholiques en allant sur la lune. 

Mais il leur fallut s'habiller de combinaisons tellement hasardeuses et compliquées, qu'on les vit tomber très vite et, découvrant s'être trompés de fusées, essayer de revenir ; mais, telles les vierges folles, ou ils manquaient de carburant, ou ils en eurent un, trop volatil, d'où en pratique un retour toujours impossible.  Mais qu'avaient-ils besoin d'aller sur la lune ? Ils n'avaient même pas compris que ce qui leur restait de catholique était hérité de l'Eglise Catholique, et que tout ce qui venait de la secte conciliaire n'avait jamais rien de catholique et ne leur apportait rien, au contraire.

     Ils n'avaient pas compris que l'on ne reste catholique que si l'on croit intégralement et fait complètement ce qui a toujours été cru et fait par les catholiques. On ne peut pas être catholique dans l'abstrait, tout en l'étant un peu moins, ou pas du tout dans le concret.  Pour rien au monde ne rallions, car, "le soleil s'étant levé, la plante, frappée de ses feux et n'ayant pas de racine, sécha". Math, XIII, 6. Préférons marcher au soleil, et disons aux conciliaires : "ôte-toi de mon soleil". Si nous savons qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil, nous préférons vivre en plein soleil. "Paraîtra dans le ciel un grand signe : une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds". Apoc., XII, 2. 

     Et "à la fin son cœur Immaculé triomphera" : le soleil qu'est Notre-Seigneur Jésus-Christ reviendra, régnant malgré Ses ennemis, et Elle écrasera sous ses pieds cette lune qu'est la secte conciliaire. On doit rejeter tout ce qui vient de cette contre-église. Et cela absolument. Obéissons aux ordres de Notre-Seigneur : "Que Votre oui, soit oui, Que votre non soit non", "Qui n'est pas avec Moi est contre Moi".


Louis-Hubert REMY, in http://virgo-maria.org/Documents/documents-utiles-crise/LHR-L-Eglise-EST-eclipsee.htm#_ftnref8

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