Pour l'amour du Christ Roi

"Seule la religion catholique apporte les principes de justice, d’équité, de conscience professionnelle, de dignité humaine, conformes à la vie en commun telle que Dieu l’a voulue et la veut toujours. "
"La foi est la vertu fondamentale qui conditionne les autres. Il est donc du devoir des gouvernements catholiques de la protéger, de l’entretenir en la favorisant surtout dans le domaine de l’éducation. "
"On ne peut nier l’histoire des nations catholiques : leur conversion à la foi manifeste le rôle providentiel de l’État, à tel point qu’on doit légitimement affirmer que sa participation au salut éternel de l’humanité est prépondérante. L’homme est faible, le chrétien chancelant. Si l’appareil de l’État et le conditionnement social sont laïques, athées, areligieux, à plus forte raison persécuteurs de l’Église, qui osera dire qu’il sera aisé pour les non-catholiques de se convertir et pour les catholiques de demeurer fidèles? "
"L’autorité n’a d’autre raison d’être que de répandre cette charité divine qui est Vie et Salut."
"Toute législation légitime est le véhicule de l’amour divin, toute mise en application de cette législation n’est autre que l’expression de cette charité dans les faits, dans les actes, et donc une acquisition de vertu."
Mgr Lefebvre, lettre sur l'autorité, février 1968

La source de notre action
Pie XII, dans son message de Noël 1945 : «L’expérience aurait dû apprendre à tous que la politique orientée vers les réalités éternelles et les lois de Dieu est la plus réaliste, la plus concrète des politiques. Les
politiciens réalistes qui pensent autrement ne créent que des ruines. »

Le Royaume de Jésus-Christ trouve sa force et sa beauté dans l’amour divin : son fondement et son sommet sont d’aimer saintement et dans l’ordre. De là résultent nécessairement les principes suivants : remplir ses devoirs inviolablement ; ne pas commettre d’injustice envers son prochain ; faire passer les biens humains après les biens célestes ; mettre l’amour de Dieu au-dessus de toutes choses.
Léon XIII, encyclique Tametsi, 1900

Son royaume est un royaume "de vérité et de vie, royaume de sainteté et de grâce ; royaume de justice, d’amour et de paix".
Préface de la messe du Christ Roi

"Se rendent coupables de scandale qui instituent des lois ou des structures sociales menant à la dégradation des mœurs et à la corruption de la vie religieuse, ou à des conditions sociales qui, volontairement ou non, rendent ardue et pratiquement impossible une conduite chrétienne conforme aux commandements (…). Il en va de même (…) de ceux qui, manipulant l’opinion publique, la détournent des valeurs morales" Pie XII, discours du 01/06/1941
Pourquoi est-il nécessaire d'agir pour restaurer des institutions politiques chrétiennes ?
Le peuple français est fatigué des ces gouvernements éphémères, sans âme, sans ancrage dans notre passé, inféodés aux puissances d'argent, imbus des philosophies athées du 18e siècle, souvent membres des loges maçonniques qui veulent éradiquer la foi en Notre Seigneur Jésus-Christ.
Ces gouvernements spoliateurs : nous sommes à 70% de taux de prélèvement en moyenne dans notre beau pays de France.

La France nouvelle dans la Monarchie chrétienne agira pour le bien commun et ne prélèvera que le nécessaire une fois que nous nous serons débarassés de la dette : la mission régalienne de l'Etat : police, justice, armée, diplomatie, battre la monnaie, et le minimum d'instruction publique : lire, écrire, compter, dans l'accord avec la Révélation chrétienne, laissant les parents choisir les écoles pour leurs enfants.

La dette publique sera remboursée sur deux mille ans et sans aucun intérêt par une conversion de la dette en monnaie royale souveraine soit environ 1 million 800 000 euros actuels par jour tout de même, la fête aura assez duré messieurs les banquiers et les prêteurs. Cet argent devra obligatoirement être investi en France, dans un projet d'intérêt public : aéroport, pont, tunnel, oeuvre scolaire, hôptial...L'Etat royal catholique est plus fort que les financiers privés, pour cesser de faire ployer les générations actuelles sous le poids injuste de ces frais.
Revenir à des finances saines -  la courbe de Laffer
Taux de prélèvement optimal moyen pour un Etat :
Sous les 5%, les fonctions régaliennes ne peuvent être assurées.
Entre 10 et 20 %, la sécurité peut être assurée, mais en approchant des 20% les normes et l'administration rendent la création de richesse de moins en moins efficace.
Au-delà de 20%, l'alourdissement des normes, contrainte et de la corruption détruit de plus en plus de richesses.
Au-delà de 50%, nous entrons dans la zone de prédation, l'Etat voit ses recettes diminuer : les plus productifs tentent de fuit cet enfer fiscal et chacun tente d'échapper au racket. Mais plus l'Etat dévore nos richesses, moins les richesses entrent, entraînant un cercle vicieux diabolique.
Au bout d'un moment, tout le monde cherche à fuir l'Etat et tente de survivre.

Il faut agir pour le Christ Roi et la légitimité
Dieu n’assiste pas les passifs et ceux qui agissent contre la raison :
"Quiconque ne daignera pas mettre à profit ce don du ciel, c’est une nécessité qu’il ait Dieu et les hommes pour ennemis. Car il ne faut pas s’attendre, ou que les hommes respectent celui qui méprise ce qui le fait homme, ou que Dieu protège celui qui n’aura fait aucun état de ses dons les plus excellents."
Bossuet au Dauphin

Les « Lumières » ont réalisé leur œuvre de destruction grâce à un
travail acharné de plus de soixante ans au sein de ces sociétés de pensée, et nous voudrions un retour à l’ordre naturel et divin sans effort ? Mais ce n’est pas naturel ! Mais ce n’est pas juste ! La grâce ne saurait aller contre la nature.
L’engagement exige des sacrifices, mais aurait-il
une quelconque valeur s’il en fut autrement ? Il faut assez d’humilité pour supporter une hiérarchie, une autorité. Il faut faire
l’effort d’un apprentissage, se déranger pour témoigner, assister aux réunions, les organiser, prendre des responsabilités, et enfin
accepter cette possibilité de ne jamais voir les fruits de ses efforts...

Nous œuvrons dans l’intemporel, mais c’est au fond notre force : de préserver l’avenir en étant les gardiens, de raison
et de foi, de ce qui ne meurt point.

La légitimité exprime l'essence de la royauté française, respectueuse de la transcendance, entée sur le passé, ouverte sur les finalités du bien commun, et respectueuse de l'ordre naturel.
Refusons les moyens de l'adversaire
Le gouvernement par l’opinion est le moyen dont se
sert la modernité pour éliminer toute trace de gouvernement par l’autorité, selon les paroles du révolutionnaire Barère rapportées par Joseph de Maistre (1753-1821) : "Il faut les traduire devant le jury des sages, il faut verser l’ignominie sur ces rois atroces, il faut les condamner aux galères de l’opinion".
Pour parvenir à sa fin, qui est de convertir à son insu l’homme traditionnel en homme autonome, en homme se régissant par ses propres lois, la modernité usera de la pression de l’opinion publique qu’elle aura instrumentalisée grâce aux mécanismes — aux formes — du suffrage universel et des sociétés de pensée. Ces sociétés constituent un instrument qui affranchit du réel et sert à « fabriquer de l’opinion unanime, indépendamment du contenu », donc sans le souci de la vérité ou du bien. Ainsi, grâce à la contrainte d’une opinion forgée artificiellement par le groupe, il s’agit de forcer les consciences à abandonner toute autorité, toute norme extérieure au groupe, en particulier la norme
universelle de la loi naturelle. Ainsi donc, se servir des formes du suffrage universel et des sociétés de pensées conduit à l'homme qui se fait Dieu en décidant du bien et du mal.
Retrouvons le sens de l'autorité et du pouvoir
L’autorité est un pouvoir moral

– L’autorité est un pouvoir moral, le pouvoir de conduire les êtres
à réaliser leur fin, leur nature.
– L’exercice de l’autorité requiert donc la rationalité dans le fait de
légiférer, car l’intelligence est sollicitée, non seulement pour lire le
réel, mais encore pour adapter les moyens à la fin à atteindre.
– Cette fin est indépendante de la volonté de l’autorité. Elle lui est
extérieure et l’autorité lui est soumise. En ce sens, on peut dire
que l’autorité limite le pouvoir, que le pouvoir sans l’autorité est
arbitraire pur, irrationnel et qu’il s’identifie alors à la tyrannie.

Le XXe siècle a montré que, loin d’apporter le paradis sur Terre, les pouvoirs modernes — tous matérialistes, autonomes et imbus d’idéologie — ont mené à l’enfer et au désespoir : – Tyrannies épouvantables et génocides sans nombre perpétrés par les républiques socialistes soviétiques, socialiste-nationale en Allemagne, ou autres républiques gouvernées par un autocrate. À une majorité écrasante, ell se revendiquent toutes filles de la Révolution française.
- Tyrannie de l'opinion du "politiquement correct" avec les conséquences suivantes dans nos républiques libérales capitalistes : lâcheté, dépravation des moeurs, solitude, désespoir, suicides en particulier chez les jeunes dans des proportions inédites.
"Sa soi-disant autonomie ne libère pas l'homme. Les dictatures nazies et marxiste n'admettaient rien au-dessus du ​pouvoir idéologique." Benoît XVI, homélie du 15/04/2010.