20 Sep
20Sep

Pape de 1800 à 1823. Brève biographie puis encyclique Ecclesiam contre la franc-maçonnerie.


Points clefs du pontificat de Pie VII : 

  • Ratifie les concordats avec la France, la Bavière, le Piémont-Sardaigne, Naples, la Russie et la Prusse.

  • Victime de Napoléon Ier par ses mauvais traitements lors de sa captivité, rentré à Rome en 1814 après 5 ans de captivité, il y meurt en 1823.

  • Encyclique Ecclesiam contre la Franc-maçonnerie

  • Rétablit la Compagnie de Jésus en 1814

  • 1819 : premiers plans de la Haute Vente italienne contre l’Eglise pour l’infiltrer

  • Il croit à l’authenticité des plans du pouvoir occulte exposés le 5 août 1805 à Florence par Simonimi à l’abbé Barruel, transmis par ce dernier au Pape, qui exposent notamment : 

    • « Que dans notre seule Italie, ils avaient pour partisans plus de huit cents ecclésiastiques, tant séculiers que réguliers, parmi lesquels beaucoup de curés, de professeurs publics, de prélats, quelques évêques et quelques cardinaux, que, dans peu, ils ne désespéraient pas d’avoir un Pape de leur parti ;

    • Que la famille des Bourbons était la plus grande ennemie, que dans quelques années ils espéraient l’anéantir… »


Biographie 

     Avant-dernier enfant du comte Scipione Chiaramonti (1698–1750) et de Giovanna Coronata Ghini (1713–1777), fille du marquis Barnaba Eufrasio Ghini, femme profondément religieuse qui, veuve, entrera au Carmel de Fano et y terminera sa vie, que son fils prendra toute sa vie comme modèle de piété et de courage, particulièrement aux moments les plus douloureux de son pontificat. 

Les Chiaramonti sont une famille de vieille noblesse, d'origine française, sans doute celle de Clermont-Tonnerre, amie des Braschi (famille dont est issu Pie VI), le prédécesseur du pape. C'est une famille noble mais assez pauvre. 

Comme ses frères, le jeune Barnaba fréquente d'abord le Collegio dei Nobili de Ravenne, mais à sa demande, il est admis à l'âge de 14 ans (2 octobre 1756) comme novice à l'abbaye bénédictine Santa Maria del Monte, à Cesena. Il y est sous la direction de dom Gregorio Caldarera. Deux ans plus tard (20 août 1758), il prend l'habit sous le nom de dom Gregorio. Jusqu'en 1763, il étudie à l'abbaye Santa Giustina de Padoue où il est soupçonné de jansénisme par l'Inquisition vénitienne. Ses brillantes qualités intellectuelles conduisent ses supérieurs à l'envoyer ensuite au collège pontifical Saint-Anselme, à Rome, adjacent à la résidence urbaine de l'abbaye Saint-Paul-hors-les-Murs qui avait été ouvert pour recevoir les étudiants les plus prometteurs de la Congrégation bénédictine de Monte-Cassino

Le 21 septembre 1765, il est ordonné prêtre et peu après, reçoit son doctorat en théologie. Il enseigne, à partir de 1766, à l'abbaye Saint-Jean-l'Évangéliste de Parme, duché ouvert aux idées nouvelles. Amoureux de la culture et soucieux de donner un enseignement moderne, proche des réalités sociales et scientifiques de son temps, il souscrit à l'Encyclopédie de Diderot et se montre curieux des idées de Locke et Condillac, alors précepteur du prince héritier, l’infant don Ferdinand, et dont il traduit l’Essai sur l'origine des connaissances humaines

En 1772 lui est attribué le grade académique de « lecteur », par lequel l'ordre bénédictin l'habilite à l'enseignement de la théologie et du droit canonique. De 1772 à 1781, il se trouve au collège Saint-Anselme, cette fois en tant que professeur de théologie et bibliothécaire. Il est ensuite nommé abbé titulaire du monastère Santa Maria del Monte dont il avait été oblat dans son enfance. En 1773, il devient confesseur du cardinal Angelo Braschi, qui deviendra le Pape Pie VI en 1775, et qui le tient en haute estime. En 1782, ce dernier le nomme prieur de l'abbaye romaine de Saint-Paul-hors-les-Murs

Il est élu souverain pontife le 14 mars 1800, et prend le nom de Pie VII.

Un Pape cultivé ami des arts 

Homme très cultivé, Pie VII s’est distingué par son souci permanent d’embellir Rome et de sauvegarder son passé. En 1802, il autorise les fouilles archéologiques du port d’Ostie. Ce qui met au jour un ensemble de ruines remarquables : voie d'accès bordée de tombeaux, rues, thermopolium, magasins, thermes, palestre, caserne des vigiles, théâtre, forum, basilique, curie, marchés, sanctuaires, temple capitolin. Il fait aussi entreprendre des fouilles autour du lac Trajan. À Rome, en 1807, il fait entreprendre de grands travaux de soutènement, de construction de murs de briques et d’arcs-boutants pour sauver le Colisée qui menace la ruine. Il fait aménager les abords de l’arc de Constantin et construire la fontaine de Monte-Cavallo. La place du Peuple (Piazza del Popolo) est réaménagée et l’obélisque du mont Pincius est érigée. 

Sous le règne de Pie VII, Rome devient le lieu de rendez-vous d’artistes majeurs dont il soutient la création artistique. Il faut citer le vénitien Canova, le Danois Bertel Thorvaldsen (belle ouverture d’esprit puisqu'il était protestant), l’autrichien Führich et les Allemands Overbeck, Pforr, Schadow et Cornelius. Pie VII enrichit la Bibliothèque vaticane de nombreux manuscrits et volumes imprimés. Les collèges anglais, écossais et allemand sont rouverts et de nouvelles chaires sont créées à l'Université grégorienne. Il a aussi fait construire de nouvelles salles au musée du Vatican et fait bâtir la partie qu’on nomme « Braccio Nuovo », inaugurée en 1822 et qui est plus tard nommée « musée Chiaramonti » en l’honneur de son instigateur. Ce musée abrite des statues romaines et des copies de statues grecques antiques ; le sol est couvert de mosaïques. C'est également Pie VII qui fait adopter le drapeau jaune et blanc qui est encore aujourd'hui celui du Saint-Siège.

La restauration monarchique, l’Eglise face à la Charte de Louis XVIII 

Napoléon une fois renversé après les Cent jours et sa défaite à Waterloo, le roi Louis XVIII rétabli sur son trône, une charte fut élaborée, qui précisait les rapports de l’Etat avec l’Eglise. Pour les catholiques, quelle attitude adopter face à l’apport de la révolution, aux changements introduits dans la société ? Quelle conciliation, opposition, reconstruction envisager ? La réponse à ces questions détermine depuis deux cents ans la ligne de partage entre les fidèles écoutant la voix de la Tradition, prêts à la folie de la Croix jusque dans leur famille, métier, cité et pays, et ceux qui désirent une voie médiane, prête aux compromis y compris doctrinaux pour avoir une place au soleil des régimes sans Dieu. La charte votée par le Sénat dès le retour du roi Louis XVIII sur le trône, outre qu’elle établissait la séparation entre le pouvoir exécutif du roi, et législatif indépendant, chère aux Francs-maçons, passait sous silence notre religion catholique. Cette situation de compromis était instable. Le 28 avril 1814, le Pape Pie VII écrit à l’évêque de Troyes, Mgr de Boulogne, pour qu’il manifestât au roi sa désapprobation : « Non seulement on y permet la liberté des cultes et de conscience, mais on promet appui et protection à cette liberté, et, en outre, aux ministres de ce qu’on appelle les cultes. Il n’est certes pas besoin de longs discours pour vous faire connaître clairement de quelle mortelle blessure la religion catholique en France se trouve frappée par cet article. Par cela même qu’on établit la liberté de tous les cultes sans distinction, on confond la vérité avec l’erreur, et l’on met au rang des sectes hérétiques, et même de la perfidie judaïque, l’Epouse sainte et immaculée du Christ, l’Eglise hors de laquelle il ne peut y avoir de salut. (…) Notre étonnement et notre douleur n’ont pas été moindres quand nous avons lu le 23e article de la Constitution, qui maintient et permet la liberté de la presse, liberté qui menace la foi et les mœurs des plus grands périls et d’une ruine certaine. »


Encyclique Ecclesiam contre la Franc-maçonnerie 



Donné à Rome, près Sainte-Marie-Majeure, le 13 septembre 1821
Pie, évêque,
Serviteur des serviteurs de Dieu.
Pour en conserver le perpétuel souvenir. 

      

     L’Église que Jésus-Christ notre Sauveur a fondée sur la pierre ferme, et contre laquelle, selon la promesse du même Sauveur, les portes de l’enfer ne prévaudront jamais, a été si souvent attaquée, et par des ennemis si terribles que, sans cette divine et immuable promesse, il eût paru à craindre qu’elle ne succombât entièrement, circonvenue, soit par la force, soit par les artifices de ses persécuteurs. 

Ce qui est arrivé dans des temps déjà reculés se renouvelle encore, et surtout à la déplorable époque où nous vivons, époque qui semble être ces derniers temps, annoncés tant de fois par les apôtres, où « viendront des imposteurs marchant d’impiété en impiété, en suivant leurs désirs ». Personne n’ignore quel nombre prodigieux d’hommes coupables se sont ligués dans ces temps si difficiles contre le Seigneur et contre le Christ, et ont mis tout en œuvre pour tromper les fidèles par les subtilités d’une fausse et vaine philosophie, et pour les arracher du sein de l’Église, dans la folle espérance de ruiner et de renverser cette même Église. 

Pour atteindre plus facilement ce but, la plupart d’entre eux ont formé des sociétés occultes, des sectes clandestines, se flattant par ce moyen d’en associer plus librement un plus grand nombre à leurs complots et à leurs desseins pervers. Il y a longtemps que ce Saint Siège, ayant découvert ces sectes, s’éleva contre elles avec force et courage, et mit au grand jour les ténébreux desseins qu’elles formaient contre la religion et contre la société civile. Il y a déjà longtemps qu’il excita l’attention générale sur ce point, en provoquant la vigilance nécessaire pour que ces sectes ne pussent tenter l’exécution de leurs coupables projets. 

Mais il faut gémir de ce que le zèle du Saint-Siège n’a pas obtenu les effets qu’il attendait, et de ce que ces hommes pervers ne se sont pas désistés de leur entreprise, de laquelle sont enfin résultés tous les malheurs que nous avons vus. Bien plus, ces hommes, dont l’orgueil s’enfle sans cesse, ont osé former de nouvelles sociétés secrètes. Dans le nombre il faut indiquer ici une société nouvellement formée, qui s’est propagée au loin dans toute l’Italie et dans d’autres contrées, et qui, bien que divisée en plusieurs branches et portant différents noms, suivant les circonstances, est cependant réellement une, tant par la communauté d’opinions et de vues que par sa constitution. 

Elle est le plus souvent désignée sous le nom de Carbonari. Ils affectent un singulier respect et un zèle tout merveilleux pour la religion catholique, et pour la doctrine et la personne de notre Sauveur Jésus-Christ, qu’ils ont quelquefois la coupable audace de nommer leur grand-maître et le chef de leur société. Mais ces discours, qui paraissent plus doux que l’huile, ne sont autre chose que des traits dont se servent ces hommes perfides pour blesser plus sûrement ceux qui ne sont pas sur leurs gardes. Ils viennent à vous semblables à des brebis, mais ils ne sont au fond que des loups dévorants. 

Sans doute, ce serment si sévère par lequel, à l’exemple des anciens Priscillianistes, ils jurent qu’en aucun temps et qu’en aucune circonstance ils ne révéleront quoique ce soit qui puisse concerner la société, à des hommes qui n’y seraient point admis, ou qu’ils ne s’entretiendront jamais avec ceux des derniers grades des choses relatives aux grades supérieurs ; de plus, ces réunions clandestines et illégitimes qu’ils forment à l’instar de plusieurs hérétiques, et cette agrégation de gens de toutes les religions et de toutes les sectes, dans leur société, montrent assez, quand même il ne s’y joindrait pas d’autres indices, qu’il ne faut avoir aucune confiance dans leurs discours. 

Mais il n’est besoin ni de conjectures, ni de preuves, pour porter sur leurs discours le jugement que Nous venons d’énoncer. Leurs livres imprimés, dans lesquels on trouve ce qui s’observe dans leurs réunions, et surtout dans celles des grades supérieurs, leurs catéchismes, leurs statuts, d’autres documents authentiques et très dignes de foi, et les témoignages de ceux qui, après avoir abandonné cette société, en ont révélé aux magistrats les artifices et les erreurs ; tout prouve que les Carbonari ont principalement pour but de propager l’indifférence en matière de religion, le plus dangereux de tous les systèmes ; de donner à chacun la liberté absolue de se faire une religion suivant ses penchants et ses idées ; de profaner et de souiller la Passion du Sauveur par quelques-unes de leurs coupables cérémonies ; de mépriser les sacrements de l’Église (auxquels ils paraissent par un horrible sacrilège en substituer quelques-uns inventés par eux), et même les mystères de la religion catholique ; enfin, de renverser ce Siège Apostolique contre lequel, animés d’une haine toute particulière à cause de la primauté de cette Chaire, ils trament les complots les plus noirs et les plus détestables. 

Les préceptes de morale que donne la société des Carbonari ne sont pas moins coupables, comme le prouvent ces mêmes documents, quoiqu’elle se vante hautement d’exiger de ses sectateurs qu’ils aiment et pratiquent la charité et les autres vertus, et s’abstiennent de tout vice. 

Ainsi elle favorise ouvertement le plaisir des sens ; ainsi elle enseigne qu’il est permis de tuer ceux qui révéleraient le secret dont Nous avons parlé plus haut ; et quoique Pierre, le prince des apôtres, recommande aux chrétiens « de se soumettre pour Dieu, à toute créature humaine qu’il a établie au-dessus d’eux, soit au roi, comme étant le premier dans l’État, soit aux magistrats, comme étant les envoyés du roi, etc. » et quoique l’apôtre saint Paul ordonne que « tout homme sois soumis aux puissances plus élevées, »  cependant cette société enseigne qu’il est permis d’exciter des révoltes pour dépouiller de leur puissance les rois et tous ceux qui commandent, auxquels elle donne le nom injurieux de tyrans. Tels sont les dogmes et préceptes de cette société, ainsi que tant d’autres qui y sont conformes. 

De là ces attentats commis dernièrement en Italie par les Carbonari, attentats qui ont tant affligé les hommes honnêtes et pieux. Nous donc qui sommes constitué le gardien de la maison d’Israël, qui est la sainte Église ; Nous qui, par Notre charge pastorale, devons veiller à ce que le troupeau du Seigneur, qui Nous a été divinement confié, n’éprouve aucun dommage, Nous pensons que, dans une cause si grave, il Nous est impossible de Nous abstenir de réprimer les efforts sacrilèges de cette société. 

Nous sommes aussi frappé de l’exemple de Nos prédécesseurs, d’heureuse mémoire, Clément XII et Benoît XIV, dont l’un, par sa constitution In eminenti du 28 avril 1738, et l’autre, par sa constitution Providas du 18 mai 1751, condamnèrent et prohibèrent la société De’ Liberi Muratori ou des Francs-Maçons, ou bien les sociétés désignées par d’autres noms, suivant la différence des langues et des pays, sociétés qui ont peut-être été l’origine de celle des Carbonari ou qui certainement lui ont servi de modèle ; et quoique Nous ayons déjà expressément prohibé cette société par deux édits sortis de Notre Secrétairerie d’État, Nous pensons, à l’exemple de Nos prédécesseurs, que des peines sévères doivent être solennellement décrétées contre la société, surtout puisque les Carbonari prétendent qu’ils ne peuvent être compris dans les deux constitutions de Clément XII et de Benoît XIV, ni être soumis aux peines qui y sont portées. En conséquence, après avoir entendu une congrégation choisie parmi Nos Vénérables Frères les Cardinaux, et sur l’avis de cette congrégation, ainsi que de Notre propre mouvement, et d’après une connaissance certaine des choses et une mûre délibération, et par la plénitude du pouvoir apostolique, Nous arrêtons et décrétons que la susdite société des Carbonari, ou de quelque autre nom qu’elle soit appelée, doit être condamnée et prohibée, ainsi que ses réunions, affiliations et conventicules, et Nous la condamnons et prohibons par Notre présente constitution, qui doit toujours rester en vigueur. 

C’est pourquoi Nous recommandons rigoureusement, et en vertu de l’obéissance due au Saint Siège, à tous les chrétiens en général, et à chacun en particulier, quels que soient leur état, leur grade, leur condition, leur ordre, leur dignité et leur prééminence, tant aux laïques qu’aux ecclésiastiques, séculiers et réguliers ; Nous leur recommandons, disons-nous, de s’abstenir de fréquenter, sous quelque prétexte que ce soit, la société des Carbonari ou de la propager, de la favoriser, de la recevoir ou de la cacher chez soi ou ailleurs, de s’y affilier, d’y prendre quelque grade, de lui fournir le pouvoir et les moyens de se réunir quelque part, de lui donner des avis et des secours, de la favoriser ouvertement ou en secret, directement ou indirectement, par soi ou par d’autres, ou de quelque manière que ce soit, ou d’insinuer, de conseiller, de persuader à d’autres de se faire recevoir dans cette société, de l’aider et de la favoriser ; enfin, Nous leur recommandons de s’abstenir entièrement de tout ce qui concerne cette société, de ses réunions, affiliations et conventicules, sous peine de l’excommunication, qu’encourront tous ceux qui contreviendraient à la présente constitution, et dont personne ne pourra recevoir l’absolution que de Nous, ou du Pontife Romain alors existant, à moins que ce ne soit à l’article de la mort. 

Nous leur ordonnons en outre, sous la même peine de l’excommunication, réservée à Nous et aux Pontifes Romains Nos successeurs, de dénoncer aux Évêques ou à qui de droit tous ceux qu’ils connaîtraient pour être membre de cette société ou pour avoir trempé dans quelques-uns des complots dont Nous avons parlé. 

Enfin, pour repousser plus efficacement tout danger d’erreur, Nous condamnons et Nous proscrivons ce que les Carbonari nomment leurs catéchismes, leurs livres où est écrit ce qui se passe dans leurs assemblées, leurs statuts, leurs codes, tous les livres écrits pour leur défense, soit imprimés, soit manuscrits, et défendons à tous les fidèles, sous la même peine d’excommunication, de lire ou de garder aucun de ces livres, leur ordonnant en même temps de les livrer tous aux autorités ordinaires et aux autres qui ont le droit de les recevoir. 

Nous voulons qu’on ajoute aux copies des présentes même imprimées, signées de la main d’un notaire public, et scellées du sceau d’une personne constituée en dignité ecclésiastique, la même foi que l’on ajouterait aux présentes, si elles étaient représentées ou montrées en original. Qu’il ne soit donc permis à aucun homme d’enfreindre ou de contrarier, par une entreprise téméraire, cette Bulle de Notre confirmation, rénovation, approbation, commission, invocation, réquisition, décret et volonté. Si quelqu’un est assez téméraire pour le tenter, qu’il sache qu’il encourra l’indignation du Dieu Tout-Puissant, et des bienheureux apôtres S. Pierre et S. Paul.

Donné à Rome, près Sainte-Marie-Majeure, le 13 septembre, de l’Incarnation de Notre Seigneur mil huit cent vingt-et-un, la vingt-deuxième année de Notre Pontificat.

Pie VII, Pape

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.