Points clefs du pontificat de Pie IX au regard de sa lutte pour maintenir la foi et évènements à son époque :
Assiste à la révolution européenne de 1848, menée par ceux qui se disent descendants d’Abraham, comme 120 ans plus tard.
Chassé de Rome en 1848 par la révolution judéo-maçonnique, qui assassine son ministre Rossi, menée par Mazzini et sa « jeune Italie », et Garibaldi. Il fuit à Gaëte, mais rentre à Rome grâce à l’armée de Louis-Napoléon Bonaparte.
Il accorde une constitution et une représentation à ses sujets.
Refuse de faire la guerre à l’Autriche.
Le Piémont enlève la Lombardie à l’Autriche en 1859, aidé par la France, puis avec le soutien des révolutionnaires il s’annexe l’Italie centrale et le royaume des Deux Siciles en 1860.
Le Pape, entouré d’ennemis, confie sa défense à des volontaires, les zouaves pontificaux, vaincus par le nombre à Castelfidardo. Tous ses Etats lui sont enlevés hormis Rome et son territoire en 1860.
Les révolutionnaires envahissent les Etats Pontificaux mais sont repoussés à Mentana en 1867.
Souffre des persécutions du kulturkampf en Allemagne et en Suisse.
1870 : prisonnier au Vatican des troupes du roi Victor-Emmanuel qui s’est emparé de Rome pour en faire la capitale de l’Italie, car la France en guerre contre la Prusse retire ses troupes.
Réduit à la possession du Vatican, il refuse de donner son accord à la loi des garanties et vit du Denier de saint Pierre : c’est la question romaine, résolue par les accords du Latran sous Mussolini près de 60 ans plus tard.
Gouvernement spirituel
Condamne la franc-maçonnerie le 9 novembre 1848 par Qui pluribus.
Condamne les erreurs modernes, grâce à Quanta cura et au Syllabus le 8 décembre 1864.
Définit les dogmes de l’Immaculée Conception le 8 décembre 1854, et de l’infaillibilité pontificale le 18 juillet 1870 lors du concile dogmatique de VATICAN I.
Il authentifia les documents sur le complot maçonnique de la Haute Vente italienne des Carbonnari dont le but était d’infiltrer l’Eglise par un Pape acquis aux idées de la révolution, publiés par Jacques Crétineau-Joly dans son ouvrage L’Eglise romaine en face de la Révolution publié en 1859, par un bref d’approbation le 25 février 1861. Voici une instruction permanente de 1819 : « Vous voulez établir le règne des élus sur le trône de la prostituée de Babylone, que le clergé marche sous votre étendard en croyant toujours marcher sous les clefs de la bannière apostolique (…). Vous aurez prêché une révolution en tiare et en chape (…). Ce plan réussira même un jour au-delà de nos calculs les plus improbables. »