« Si les hommes venaient à reconnaître l'autorité royale du Christ dans leur vie privée et dans leur vie publique, des bienfaits incroyables - une juste liberté, l'ordre et la tranquillité, la concorde et la paix - se répandraient infailliblement sur la société tout entière. » Pie XI, encyclique Quas Primas.
Sources scripturaires : St Mt 28,18 : « Tout pouvoir m’a été donné... » St Luc 20,25 : « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu, et à César... »
L'archange saint Michel veille sur la France
Qui détient l’autorité sur les sociétés ?
Dieu détient ce pouvoir souverain.
Montrez-nous ce Dieu à nos regards humains ?
Regardez le divin Jésus-Christ, régnant en majesté sur sa création, et en particulier sur le monde et ses habitants les hommes pour lesquels Il a versé son Sang sur la Croix.
Quel est le but de l’autorité ?
Procurer le bien commun aux hommes.
Qu’est-ce que le bien commun ?
Une participation de tous à la vie vertueuse par une certaine aisance de vie, l’éducation aux vertus et aux humanités, l’accès à la culture de la civilisation qui élève les âmes.
Qu’est-ce qui s’oppose au bien commun ?
Les divisions entre citoyens entravent la réalisation du bien commun.
D’où proviennent les divisions entre citoyens d’une société ?
Des péchés qui offensent Dieu, et blessent la charité ainsi que la justice à pratiquer envers chacun.
D’où proviennent ces péchés ?
Des blessures de notre nature.
Quelles sont-elles ?
L’ignorance sur le bien à faire, la faiblesse pour le réaliser, la malice et enfin la concupiscence des yeux, et de la chair.
D’où viennent ces blessures ?
Du péché originel, contracté par Adam et Eve suite à leur péché de désobéissance à Dieu, transmis à tous les hommes de par notre nature humaine.
L’homme n’est-il pas bon par nature ?
Non, l’homme naît fils de colère, soumis au pouvoir du démon.
Comment dans ces conditions organiser une cité et promouvoir le bien commun ? Seule la grâce de Dieu peut restaurer notre nature, en purifiant et en élevant notre âme pour participer à la vie divine et pratiquer les vertus de notre état.
Ce ne sont donc pas les droits de l’homme centrés sur nous qui nous obtiendront une société digne de ce nom ?
Non, c’est impossible de fonder une société sans Notre Seigneur Jésus-Christ à la base et au sommet de l’ordre social et politique.
L’autorité ne doit-elle pas promouvoir la liberté de conscience ?
Non, la conscience doit se soumettre à la foi chrétienne et catholique et à la loi de Dieu.
L’autorité ne doit-elle pas se baser sur le règne de l’opinion publique pour gouverner ?
Non, l’autorité civile doit obéir elle-même à l’enseignement de l’Église et le promouvoir auprès de ses citoyens.
La foi catholique n’est-elle pas une opinion ?
Non, c’est une conviction, basée sur l’autorité de Dieu qui se révèle aux hommes par Son Fils Unique Notre Seigneur Jésus-Christ, qui fonda la sainte Église catholique et romaine pour nous conduire au Ciel.
Quels signes Dieu nous donne-t-Il pour croire en Lui ?
Les miracles opérés par le Fils de Dieu établissent sa divinité.
Même aujourd’hui ?
Le linceul de Turin ou Saint Suaire, est un témoignage formidable et indiscutable pour qui prend la peine de l’étudier, tant dans son origine historique que par l’examen scientifique rigoureux et honnête, de la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Qui constitue la société ?
La volonté de Dieu et non celle des hommes.
Qui en établit les lois ?
Dieu lui-même, qui laisse aux autorités civiles le soin de décliner les applications particulières.
Où trouvons-nous les sources du Droit ?
Dans la loi naturelle, ainsi que le Droit de l’Église.
Le suffrage universel est-il un mode pérenne et valable pour que les citoyens exercent leurs choix et décident des lois, des actes politiques ?
Écoutons Pie IX en 1874: « Remettre les décisions des questions les plus graves aux foules nécessairement inintelligentes et passionnées, n’est-ce pas se livrer au hasard et courir nécessairement à l’abîme ? Oui, le suffrage universel mérite plutôt le nom de folie universelle et quand les sociétés secrètes s’en emparent, comme il arrive trop souvent, celui de mensonge universel. »
Que penser du régime parlementaire ?
Comment voulez-vous accorder des centaines de personnes sur les questions parfois graves sur l’avenir d’un pays, d’autant plus lorsque les esprits des parlementaires sont attachés à des idées fausses comme le socialisme, l’anarchie, le communisme, le wokisme, lorsque les partis donnent des consignes de vote, parfois au rebours des vrais intérêts du pays, lorsque les entreprises dévouées au dieu Mammon achètent à coup de sommes incroyables ces représentants pour aller dans leur intérêt, et enfin lorsque les loges maçonniques imposent une discipline de vote impitoyable pour aller sans cesse dans le sens de la destruction de la religion catholique, des nations et des familles ?
Que penser de la république ?
Le sens des mots est si important pour garder une pensée claire. Le mot vient du latin Res publica, la chose publique. La république peut être monarchique, c’est en partie la France de la Ve république, aristocratique ou démocratique. Aujourd’hui la république se confond avec le suffrage universel, le gouvernement par l’opinion publique fabriquée par les médias, quatrième pouvoir, aux mains des financiers, des grosses entreprises et du gouvernement, qui les finance, avec le contrat social, la répartition des pouvoirs théorisée par Montesquieu, et les parlements qui imposent la soi-disant volonté nationale. Toutes ces choses sont admirablement manipulées, orientées par les sociétés secrètes maçonniques pour préparer le règne du démon.
Quelle est la meilleure forme de gouvernement ?
En toutes choses qui ne naissent pas du hasard, la forme dépend nécessairement de la fin de l’action. Il appartient à l’autorité civile de promouvoir le bien commun. Or, là où tous les actes publics tendent à cette unique fin, le bien commun est le mieux pourvu. Donc là où un seul commande, la société atteint d’autant mieux son but. Donc le gouvernement d’un seul est le meilleur. Pie VI, dans son allocution au Consistoire du 17 juin 1793, appelle la monarchie le meilleur des gouvernements. Saint Thomas d’Aquin pense de même, en ajoutant que les avantages de l’aristocratie, et de la vraie démocratie, doivent la tempérer.
Comment organiser l’économie ?
Par les corporations de métiers, abolies par les révolutionnaires, et non le capitalisme libéral. Mais comme les vrais amis du peuple ne sont ni révolutionnaires, mais traditionalistes, comme le dit saint Pie X dans sa Lettre sur le Sillon du 25 août 1910, il appartient aux catholiques, à la suite de La Tour du Pin, d’Albert de Mun et des légitimistes du XIXe siècle, de reconstituer ce tissu social fait d’accords entre patrons et ouvriers unis par la communauté du métier, sous le regard de leur saint patron. « Qu’ils soient persuadés que la question sociale et la science sociale ne sont pas nées d’hier ; que de tous temps l’Église et l’État, heureusement concertés, ont suscité dans ce but des organisations fécondes; que l’Église, qui n’a jamais trahi le bonheur du peuple par des alliances compromettantes, n’a pas à se dégager du passé et qu’il lui suffit de reprendre, avec le concours des vrais ouvriers de la restauration sociale, les organismes brisés par la Révolution et de les adapter, dans le même esprit chrétien qui les a inspirés, au nouveau milieu créé par l’évolution matérielle de la société contemporaine : car les vrais amis du peuple ne sont ni révolutionnaires, ni novateurs, mais traditionalistes. » Lettre Notre charge apostolique, 25 août 1910.
Jésus-Christ a t-il parlé de Sa Royauté ?
A Ponce Pilate, lors de Sa Passion (St Jean 18) : « Tu le dis, je suis Roi! Je suis né, Je suis venu en ce monde pour rendre témoignage à la Vérité. Quiconque est du parti de la Vérité entend Ma voix. »
Pourtant Jésus-Christ affirme que Son Royaume n’est pas de ce monde, comment l’entendre ?
A Pilate Il affirme « Ma Royauté ne vient pas de ce monde » pour indiquer l’origine de son autorité, qui vient d’En haut. Cette autorité divine s’exerce sur ce monde, des individus aux sociétés et aux nations en passant par les familles.
Parlez-nous de l’origine de cette royauté ?
Laissons parler le pape Pie XI, dans son encyclique Quas Primas : « Quant au fondement de cette dignité et de cette puissance de Notre-Seigneur, saint Cyrille d'Alexandrie l'indique très bien: " Pour le dire en un mot, dit-il, la souveraineté que Jésus possède sur toutes les créatures, il ne l'a point ravie par la force, il ne l'a point reçue d'une main étrangère, mais c'est le privilège de son essence et de sa nature " (S. CYRILLE D'ALEXANDRIE, In Lucam X, PG 72, 666. ). En d'autres termes, son pouvoir royal repose sur cette admirable union qu'on nomme l'union hypostatique. »
Jésus-Christ est donc Roi des sociétés ?
Oui, Notre Seigneur règne sur toute sa création, or les sociétés politiques sont une partie de sa création, donc Il en est le Roi. Saint Grégoire le Grand affirme que l’or offert par le roi mage symbolise l’hommage rendu à la royauté du Divin Enfant. L’hymne de la fête du Christ Roi est explicite :
« Tu es le Prince des siècles,
Tu es le Roi des nations,
Le seul Maître des esprits et des cœurs,
Ô Christ, voilà notre foi. »
Comment le Christ Roi exerce t-il son règne ?
Par sa sainte Eglise catholique et romaine, supérieure à l’État. La doctrine catholique affirme que l’État est indirectement subordonné à l’Église, comme Boniface VIII dans sa bulle Unam Sanctam, Pie IX dans le Syllabus, Léon XIII dans Immortale Dei, et saint Thomas d’Aquin dans sa somme théologique, II-II, q.60 a.6, ad 3.
L’Église et l’État doivent donc être unis ?
Oui. Saint Pie X, dans Vehementer nos, le 11 février 1906, l’affirme : « Qu'il faille séparer l'État de l'Église, c'est une thèse absolument fausse, une très pernicieuse erreur. Basée, en effet, sur ce principe que l'État ne doit reconnaître aucun culte religieux, elle est tout d'abord très gravement injurieuse pour Dieu, car le créateur de l'homme est aussi le fondateur des sociétés humaines et il les conserve dans l'existence comme il nous soutient. Nous lui devons donc, non seulement un culte privé, mais un culte public et social, pour l'honorer. En outre, cette thèse est la négation très claire de l'ordre surnaturel; elle limite, en effet, l'action de l'État à la seule poursuite de la prospérité publique durant cette vie, qui n'est que la raison prochaine des sociétés politiques, et elle ne s'occupe en aucune façon, comme lui étant étrangère, de leur raison dernière qui est la béatitude éternelle proposée à l'homme quand cette vie si courte aura pris fin. »
Quel est donc le but de la vraie politique ?
Saint Thomas rappelle dans son Traité des Lois que le but de la politique « est de coopérer au salut éternel du plus grand nombre ».
Comment donc l’État doit-il aider ses citoyens à aller au Ciel ? Par des bonnes lois, en promouvant les vertus et en réprimant les vices, en proclamant la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ, en rendant un culte public au Christ Roi.
Un culte public, c’est-à-dire ?
Pie XI dans l’encyclique Quas Primas : « Les Etats, à leur tour, apprendront par la célébration annuelle de cette fête que les gouvernants et les magistrats ont l'obligation, aussi bien que les particuliers, de rendre au Christ un culte public et d'obéir à ses lois. Les chefs de la société civile se rappelleront, de leur côté, le dernier jugement, où le Christ accusera ceux qui l'ont expulsé de la vie publique, mais aussi ceux qui l'ont dédaigneusement mis de côté ou ignoré, et punira de pareils outrages par les châtiments les plus terribles; car sa dignité royale exige que l'État tout entier se règle sur les commandements de Dieu et les principes chrétiens dans l'établissement des lois, dans l'administration de la justice, dans la formation intellectuelle et morale de la jeunesse, qui doit respecter la saine doctrine et la pureté des mœurs. » « Il est l'unique auteur, pour l'Etat comme pour chaque citoyen, de la prospérité et du vrai bonheur: " La cité ne tient pas son bonheur d'une autre source que les particuliers, vu qu'une cité n'est pas autre chose qu'un ensemble de particuliers unis en société (S. AUGUSTIN, Epist. CLIII ad Macedonium ch. III, PL 33, 656. ). " Les chefs d'Etat ne sauraient donc refuser de rendre - en leur nom personnel, et avec tout leur peuple - des hommages publics, de respect et de soumission à la souveraineté du Christ; tout en sauvegardant leur autorité, ils travailleront ainsi à promouvoir et à développer la prospérité nationale. »
Saint Pie X dans son allocution du 21 février 1906 : « Dieu n’est pas seulement le seigneur et maître des hommes consacrés individuellement, mais il l’est aussi des nations et des États ; il faut donc que ces nations et ceux qui les gouvernent Le reconnaissent, Le respectent et Le vénèrent publiquement. » Allocution Gravissimum apostolici.
Fête du Christ Roi, hymne :
Que les chefs des nations
Te rendent un culte public ;
Que les maîtres, que les juges t’honorent,
Que les lois et les arts s’inspirent de toi.
Ce culte public a-t-il pour but de réparer une faute ?
Oui. Pie XI, Quas primas : « Mais il y a plus. Une fête célébrée chaque année chez tous les peuples en l'honneur du Christ-Roi sera souverainement efficace pour incriminer et réparer en quelque manière cette apostasie publique, si désastreuse pour la société, qu'a engendrée le laïcisme. Dans les conférences internationales et dans les Parlements, on couvre d'un lourd silence le nom très doux de notre Rédempteur; plus cette conduite est indigne et plus haut doivent monter nos acclamations, plus doit être propagée la déclaration des droits que confèrent au Christ sa dignité et son autorité royales. »
Notre confirmation nous enrôle sous les enseignes du Christ Roi, quelles conséquences pratiques ?
Saint Pie X affirme que l’Église est militante, et que dans ce champ de bataille qu’est le monde, nous devons combattre sous l’étendard de la Croix (allocution du 13 décembre 1908). Nous devons nous affirmer publiquement catholiques dans notre action : « La vérité ne veut pas de déguisement ; notre drapeau doit être déployé ; c’est seulement par la loyauté et la franchise que nous pourrons faire un peu de bien, combattus, certes par nos adversaires, mais respectés par eux, de manière à conquérir leur admiration et, peu à peu, leur retour au bien. » Saint Pie X, Lettre Je réponds de ma main, 20 octobre 1912
La politique doit donc être chrétienne ?
Oui. « Il ne sera pas possible de tout restaurer dans le Christ autant que c’est possible, si l’esprit du Christ, outre les mœurs de chacun et celles de sa famille, n’a pas pénétré les institutions politiques. » Saint Pie X, Lettre Missam a vobis, 10 juillet 1911.
L’Église enseigne donc la vérité sur l’ordre politique ?
Oui. « Nous ne nous cachons pas que nous choquerons quelques personnes en disant que nous nous occupons de politique. Mais… le Souverain Pontife, investi par Dieu d’un magistère suprême, n’a pas le droit d’arracher les affaires politiques du domaine de la foi et des mœurs. » Saint Pie X, Allocution Primum vos, 9 novembre 1903
L’ordre social et le respect des lois légitimes reposent-ils sur l’observation des droits de Dieu, de ses lois et des lois de l’Eglise ?
Oui, incontestablement. Voici le témoignage de l’enseignement des autorités dans l’Église :
Pie VI, allocution au Consistoire du 17 juin 1793 : « la religion est la gardienne la plus sûre et le plus solide fondement des empires, puisqu’elle réprime également et les abus d’autorité dans les princes qui gouvernent, et les écarts de la licence dans les sujets qui obéissent. »
Benoit XV, Anno jam exeunte, 7 mars 1917 : «la religion [est] la gardienne et la sauvegarde du droit, du devoir et de l’ordre dans la cité. »
Saint Pie X : « La force des sociétés est dans la reconnaissance pleine et entière de la royauté sociale de Notre-Seigneur et dans l’acceptation sans réserve de la suprématie doctrinale de son Église. » Lettre C’est avec une bien douce et grande satisfaction, 22 octobre 1913
« L’Église pourvoira de façon admirable au salut et à la tranquillité des populations, parce qu’en exerçant le magistère qui lui est divinement confié, elle conservera intacts et en vigueur les principes de vérité et de justice sur lesquels s’appuie tout ordre et d’où germeront la paix, l’honnêteté et toute culture civique. »
Allocution La vostra presenza, 23 février 1913.
« Les lois civiles… sont faites pour maintenir l’ordre et la paix dans la société… Rappelez-vous que pour respecter les lois humaines, il convient avant tout de respecter les lois divines et une fois que l’on manque aux lois de Dieu et de l’Église, la barrière est rompue, et le passage est ouvert à l’oubli de tout le respect dû aux lois humaines et à la destruction de tout ordre social. » Allocution Vi son grato, 28 septembre 1908
« La prospérité publique découle de la pratique de la justice envers la religion, et le respect des lois saintes est le plus sûr garant du respect des lois civiles. » Lettre Afflictum proprioribus, 24 novembre 1906
« La religion étant la gardienne jalouse de la loi morale, fondement naturel de l’ordre social, il s’ensuit que, pour rétablir l’ordre dans la société bouleversée, rien n’est plus nécessaire que de remettre en honneur les principes religieux. » Lettre Per la prima, 20 janvier 1907
« C’est la religion seule qui a la vertu de mettre d’accord les diverses classes de la société, en proie à un conflit chaque jour plus menaçant ; c’est la religion seule qui est capable d’inculquer cette moralité sans laquelle les règlements les mieux conçus ne servent de rien ; c’est la religion seule qui assure le respect de tous les droits et l’accomplissement de tous les devoirs, en substituant le désintéressement à l’égoïsme, la résignation à l’envie, l’amour à la haine. » Allocution Nous vous avons écouté, 8 février 1904
Pie XI, Quas Primas :
« Alors on verrait l'ordre et la tranquillité s'épanouir et se consolider; toute cause de révolte se trouverait écartée; tout en reconnaissant dans le prince et les autres dignitaires de l'Etat des hommes comme les autres, ses égaux par la nature humaine, en les voyant même, pour une raison ou pour une autre, incapables ou indignes, le citoyen ne refuserait point pour autant de leur obéir quand il observerait qu'en leurs personnes s'offrent à lui l'image et l'autorité du Christ Dieu et Homme. »
« Oh! qui dira le bonheur de l'humanité si tous, individus, familles, Etats, se laissaient gouverner par le Christ! " Alors enfin - pour reprendre les paroles que Notre Prédécesseur Léon XIII adressait, il y a vingt-cinq ans, aux évêques de l'univers - il serait possible de guérir tant de blessures; tout droit retrouverait, avec sa vigueur native, son ancienne autorité; la paix réapparaîtrait avec tous ses bienfaits; les glaives tomberaient et les armes glisseraient des mains, le jour où tous les hommes accepteraient de bon cœur la souveraineté du Christ, obéiraient à ses commandements, et où toute langue confesserait que " le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père " (Léon XIII, encyclique Annum sacrum) »
Pour résumer, quelles sont les trois caractéristiques d’un Etat catholique ? Tout d’abord de professer publiquement la foi catholique, donc d’honorer publiquement le Christ Roi par un culte public. Ensuite de promulguer des lois conformes à l’ordre voulu par Dieu. Cela passe par le mariage à honorer et protéger, l’enseignement de la philosophie à guider par la doctrine de l’Église. Enfin de favoriser le développement de la religion catholique, en apportant appui à l’Église, protection contre ses ennemis, et soutien à la Papauté et aux chrétiens en danger dans le monde, en particulier les chrétiens d’Orient.