Enfin, toujours en conséquence de sa vertu de justice, corroborée par la vertu de force, le Chevalier est magnanime : il connaît la noblesse de son âme baptisée dans le sang de Jésus-Christ, il s’efforce d’imiter la grandeur d’âme de son Seigneur et Maître, qui fut magnanime dans toutes les circonstances de sa vie, et particulièrement au cours de sa Sainte Passion. Jamais Jésus ne fut vulgaire, ni pusillanime, même au milieu des foules qu’il approchait. Ainsi le Chevalier, au milieu des vicissitudes de la vie quotidienne, garde une âme sereine et vaillante. Sa conversation demeure toujours digne, car il a le respect de son âme, de toute sa personne, n’oubliant pas qu’elle est le temple de l’Esprit-Saint, n’oubliant pas non plus la présence de son Ange gardien. Si les vertus de Foi et de Justice lui tiennent particulièrement à cœur, il ne néglige pas les vertus de Prudence, de Force et de Tempérance.