20 Sep
20Sep

     "La Convention Nationale et le peuple se sont portés contre lui à toutes sortes d'indignités. On l'a chargé de calomnies, on ne parlait de lui que dans les termes les plus outrageants, on l'a fait mourir quoiqu'il ne se fût jamais appliqué qu'au bonheur de ses sujets et qu'il ait répondu victorieusement à toutes les fausses imputations. On a voué sa mémoire à l'exécration. Il est de la justice de réparer de tels outrages, et, en attendant qu'on puisse publier juridiquement la réfutation du procès de Louis XVI, de rendre à sa mémoire les hommages qui lui sont dus. Avec une bonté héroïque, ce prince s'est offert pour des sujets qui le faisaient mourir, ce qui donne une haute idée de la gloire dont il est maintenant couronné. Peut-être est-ce à son vœu du 15 août 1792, ainsi qu'à ses prières, que la France devra en partie son retour à la religion."

Père Pierre de Clorivière, Vues sur la révolution, 1794

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