LA CONJURATION ANTICHRETIENNE
par
MGR DELASSUS
Extraits des trois premiers chapitres
Il y a donc civilisation et civilisation ? Il y a donc eu, avant l’ère dite moderne une civilisation autre que celle dont jouit, ou du moins que poursuit le monde de notre temps?
En effet, il y a eu, et il y a encore en France et en Europe, une civilisation appelée la civilisation chrétienne.
Par quoi ces deux civilisations se différencient- elles ?
Par la conception qu’elles se font de la fin dernière de l’homme, et par les effets divers et même opposés que l’une et l’autre conception produisent dans l’ordre social comme dans l’ordre privé.
« Tout le but de l’homme est d’être heureux», dit Bossuet.
Cela ne lui est point propre : c’est le but vers lequel tendent toutes les intelligences sans exception. Le grand orateur ne manque point de le reconnaître : « Les natures intelligentes n’ont de volonté ni de désir que pour leur félicité. »
Et il ajoute : « Rien de plus raisonnable, car qu’y a-t-il de meilleur que de souhaiter le bien, c’est-à-dire la félicité? ».
Aussi trouvons-nous dans le cœur de l’homme une impulsion invincible qui le pousse à la recherche du bonheur. Le voulût-il, il ne pourrait s’en défaire. C’est le fond de toutes ses pensées, le grand mobile de toutes ses actions;
et alors même qu’il se jette dans la mort, c’est qu’il se persuade trouver dans le néant un sort préférable à celui où il se voit. L’homme peut se tromper, et de fait-il se trompe bien souvent dans la recherche du bonheur, dans le choix de la voie qui doit l'y mener. « Mettre le bonheur où il est, c’est la source de tout bien, dit encore Bossuet; et la source de tout mal est de le mettre où il ne faut pas. »
Cela est aussi vrai pour la société que pour l’homme individuel.
L’impulsion vers le bonheur vient du Créateur, et Dieu y ajoute la lumière qui en éclaire le chemin, directement par sa grâce,indirectement par les enseignements de son Eglise. Mais il appartient à l’homme, individu ou société, il appartient au libre arbitre de se diriger, d’aller prendre sa félicité là où il lui plaît de la mettre, dans ce qui est réellement bon, et, au-dessus de toute bonté, dans le Bien absolu, Dieu ; ou dans ce qui n’a que les apparences du bien, ou qui n’est qu’un bien relatif.
Du Ier au XIIIe siècle, les peuples devinrent de plus en plus attentifs à ce discours, et le nombre de ceux qui en firent la lumière et la règle de leur vie se trouva de plus en plus grand. Sans doute, il y avait des défaillances, défaillances des nations et défaillances des âmes.
Mais la conception nouvelle de la vie restait la loi de tous, la loi que les égarements ne faisaient point perdre de vue et à laquelle tous savaient, tous sentaient qu'il fallait revenir dès qu’ils s’en étaient écartés.
Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec son Nouveau Testament, était le docteur écouté, le guide suivi, le roi obéi. Sa royauté était avouée à ce point par les princes et par les peuples, qu'ils la proclamaient jusque sur leurs monnaies. Sur toutes était gravée la croix, l’auguste signe de l’idée que le christianisme avait introduite dans le monde, qui était le principe de la civilisation nouvelle, de la civilisation chrétienne, qui devait le régir, l’esprit de sacrifice opposé «à l’idée païenne, l’esprit de jouissance qui avait fait la civilisation antique, la civilisation païenne. A mesure que l’esprit chrétien pénétrait les âmes et les peuples, âmes et peuples montaient dans la lumière et dans le bien, ils s’élevaient par cela seul qu’ils voyaient leur félicité en haut et qu’ils s’y portaient. Les cœurs devenaient plus purs, les esprits plus intelligents. Les intelligents et les purs introduisaient dans la société un ordre plus harmonieux, celui que Bossuet nous a décrit dans le sermon sur l’éminente dignité des pauvres.
L’ordre plus parfait rendait la paix plus générale et plus profonde; la paix et l’ordre engendraient la prospérité, et toutes ces choses donnaient ouverture aux arts et aux sciences, ces reflets de la lumière et de la beauté des cieux.
De sorte que, comme l’a observé Montesquieu : "La religion chrétienne, qui semble n’avoir d’autre objet que la félicité de l’autre vie, fait encore notre bonheur en celle-ci". C’est d’ailleurs ce que saint Paul avait annoncé lorsqu’il avait dit :
La piété est utile à tout, ayant les promesses de la vie présente et celles de la vie future.
M. de Tocqueville a donné de ce fait une raison qui
n’est point la seule ni même la principale, mais qu’il est bon de signaler.
"Dans les siècles de foi, on place le but final de la vie après la vie. Les hommes de ces temps-ià s’accoutument donc naturellement, et, pour ainsi dire sans le vouloir, à considérer pendant une longue suite d’années un objet immobile vers lequel ils marchent sans cesse, et ils apprennent, par des progrès insensibles, à réprimer mille petits désirs passagers pour mieux arriver à satisfaire ce grand et permanent désir qui les tourmente.
Lorsque ces mêmes hommes veulent s’occuper des choses de la terre, ces habitudes se retrouvent. Ils fixent volontiers à leurs actions d’ici-bas un but général et certain, vers lequel tous leurs efforts se dirigent. On ne les voit point se livrer chaque jour à des tentatives nouvelles; mais ils ont des desseins arrêtés qu’ils ne se lassent point de poursuivre."
De fait, ne voit-on pas que l’esprit de pauvreté et la pureté du cœur dominent les passions, sources de toutes les tortures de l’âme et de tous les troubles sociaux. La mansuétude, la pacification et la miséricorde produisent la concorde, font régner la paix entre les citoyens et dans la cité. L’amour de la justice, même traversé par la persécution et la souffrance, élève l’âme, ennoblit le cœur et lui procure les plus saines jouissances; en même temps il élève le niveau moral de la société.
Où ils désespèrent de vivre une éternité, ils sont disposés à agir comme s’ils ne devaient exister qu’un seul jour.
Dans les siècles d’incrédulité, il est donc toujours à craindre que les hommes ne se livrent sans cesse au hasard journalier de leurs désirs, et que, renonçant entièrement à obtenir ce qui ne peut s’acquérir sans de longs efforts, ils ne fondent rien de grand, de paisible et de durable.
Quelle société que celle où les Béatitudes évangéliques seraient placées sous les yeux de tous, comme but à poursuivre, et où seraient offerts à tous les moyens d’atteindre à la perfection et à la béatitude marqués par le sermon sur la montagne :
Heureux ceux qui ont l’esprit de pauvreté!
Heureux ceux qui sont doux!
Heureux ceux qui pleurent!
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ! Heureux ceux qui sont miséricordieux!
Heureux ceux qui ont le cœur pur!
Heureux les pacifiques!
Heureux ceux qui souffrent persécution pour la
justice !
L’ascension, je ne dirai point des âmes saintes, mais des nations, eut son point culminant au XIIIe siècle. Saint François d’Assise et saint Dominique, avec leurs disciples saint Louis de France et sainte Elisabeth de Hongrie, accompagnés et suivis de tant d’autres, maintinrent quelque temps le niveau qui avait été atteint par l’émulation qu’avaient excitée dans les âmes les exemples de détachement des choses de ce monde, de charité pour le prochain et d’amour de Dieu qu'avaient donnés tant d’autres saints.
Mais tandis que ces nobles âmes atteignaient les plus hauts sommets de Ia sainteté, beaucoup d’autres se refroidissaient dans leur élan vers Dieu; et vers la fin du XIVe siècle, se manifesta ouvertement le mouvement de recul qui emporta la société et qui a amené la situation actuelle, c’est-à-dire le triomphe prochain, le règne imminent du socialisme, terme obligé de la civilisation moderne.
Car tandis que la civilisation chrétienne élevait les âmes et tendait à donner aux peuples la paix sociale et la prospérité même temporelle, le levain de la civilisation païenne, tend à produire ses derniers effets; la poursuite par tous de toutes les jouissances, la guerre, pour se les procurer, d’homme à homme, de classe à classe, de peuple à peuple; guerre qui ne pourrait se terminer que par l’anéantissement du genre humain.
LA DOUBLE CONCEPTION DE LA VIE
La civilisation chrétienne procède d'une conception de la vie autre que celle qui avait donné naissance à la civilisation païenne.
Le paganisme, poussant le genre humain sur la pente où le péché originel l’avait engagé, disait à l’homme qu’il est sur la terre pour jouir de la vie et des biens que ce monde lui offre. Le païen n’ambitionnait, ne recherchait rien au delà; et la société païenne était constituée pour procurer ces biens aussi abondants et ces plaisirs aussi raffinés ou aussi grossiers qu’ils peuvent l’être, à ceux qui étaient en situation d’y prétendre.
La civilisation antique était sortie de ce principe, toutes ses institutions en découlaient, surtout les deux principales, l’esclavage et la guerre. Car la nature n'est point assez généreuse, et surtout alors n’avait point été cultivée depuis assez longtemps et assez bien pour procurer à tous les jouissances convoitées. Les peuples forts s’assujettissaient les peuples faibles, et les citoyens mettaient en esclavage les étrangers et même leurs frères pour se donner des producteurs de richesses et des instruments de plaisirs.
Le christianisme vint, et fit entendre à l’homme qu’il devait chercher dans une autre direction le bonheur dont le besoin ne cesse de le tourmenter.
II renversa la notion que le païen s’était faite de la vie présente. Le divin Sauveur nous apprit par sa parole, nous persuada par sa mort et sa résurrection, que si la vie présente est une vie, elle n’est point LA VIE à laquelle son Père nous destine. La vie présente n'est que la préparation à la vie éternelle. Celle-là est le chemin qui conduit à celle-ci. Nous sommes in via, disaient les scolastiques, nous acheminant ad terminum, en route pour le ciel. Les savants du jour exprimeraient la même idée en disant que la terre est le laboratoire où se forment les âmes, où se reçoivent et se développent les facultés surnaturelles dont le chrétien, après achèvement, jouira au céleste séjour. Telle la vie embryonnaire au sein maternel. C’est aussi une vie, mais une vie de formation, où s’élaborent les sens qui auront à fonctionner au séjour terrestre : les yeux qui contempleront la nature, l’ouïe qui recueillera ses harmonies, la voix qui y mêlera ses chants, etc.
Au ciel, nous verrons Dieu face à face, c’est la grande promesse qui nous est faite. Toute la religion est basée sur elle. Et cependant aucune nature créée n’est capable de cette vision. (..)
Dieu est une substance à part, d’un ordre infiniment supérieur. Le plus grand effort de l’esprit humain est arrivé à le qualifier « Acte pur », et la Révélation nous a dit qu’il est une trinité de personnes en unité de substance, la seconde engendrée par la première, la troisième procédant
des deux autres, et cela dans une vie d’intelligence et d’amour qui n’a ni commencement ni fin. Voir Dieu comme il est, l’aimer comme il s’aime, — ce qui est la béatitude promise, — est au-dessus des forces de toute nature créée et même possible. Pour le comprendre, elle ne devrait être rien moins que l’égale de Dieu.
Mais ce qui n’appartient point naturellement peut survenir par le don gratuit de Dieu. Et cela est : nous le savons parce que Dieu nous a dit l’avoir fait. Cela est pour les anges, et cela est pour nous. Les bons anges voient Dieu face à face, et nous sommes appelés à jouir du même bonheur.
Nous ne pouvons y arriver que par quelque chose de surajouté qui nous élève au-dessus de notre nature, qui nous rend capables de ce dont nous sommes radicalement impuissants par nous-mêmes, comme le serait le don de la raison à un animal ou le don de la vue à une plante. Ce quelque chose est appelé ici-bas la grâce sanctifiante. C’est, dit l’apôtre saint Pierre, «une participation à la nature divine. Et il faut qu’il en soit ainsi; car nous venons de le voir, en aucun être, l’opération ne dépasse, ne peut dépasser la nature.
Si un jour nous sommes capables de voir Dieu, c’est que quelque chose de divin aura été déposé en nous, sera devenu une partie de notre être, et l’aura élevé jusqu’à le rendre semblable à Dieu.
« Bien-aimés, dit l’apôtre saint Jean, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons un jour ne parait pas encore : nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu’il est. » (I Joan., III-2.)
Ce quelque chose, nous le recevons dès ici-bas au saint Baptême. L’apôtre saint Jean l’appelle un germe (I Joan., I1I-9), c’est-à-dire une vie en principe. C’est ce que Notre-Seigneur nous marquait, lorsqu'il parlait à Nicodème de la nécessité d'une nouvelle naissance, d’une génération à une vie nouvelle : la vie que le Père a en lui-même, qu’il donne au Fils, et que le Fils nous apporte en nous greffant sur lui par le saint Baptême. Ce mot de greffe, qui donne; une image si vive de tout le mystère, saint Paul l'avait pris de Notre-Seigneur disant à ses apôtres:
« Je suis la vigne, vous êtes les branches. Comme la branche ne peut porter de fruit par elle-même, sans demeurer dans la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez en moi. »
Ces hautes idées étaient familières aux premiers chrétiens. Ce qui le montre, c’est que les apôtres, quand ils sont amenés à en parler dans les Epîtres, le font comme d’Une chose déjà connue. Et de fait, c’est ainsi que leur étaient présentés en de longues catéchèses les rites du baptême.
Puis, les vêtements blancs des néophytes leur disaient qu’ils commençaient une vie nouvelle, qu’ils en étaient pour cette vie aux jours de l'enfance : Fils spirituels, leur était- il dit, comme des enfants nouveau-nés, désirez ardemment le lait qui doit alimenter votre vie surnaturelle: le lait de la foi sans altération, sine dolo lac concupiscite, et le lait de la charité divine.
Quand le développement du germe que vous avez reçu sera arrivé à son terme, cette foi deviendra la claire vision, cette charité la béatitude de l’amour divin.
Toute la vie présente doit tendre à cet épanouissement, à la transformation du vieil homme, de l’homme de la pure nature et même de la nature déchue, en l'homme déifié. Voilà ce qui se fait ici-bas dans le chrétien fidèle. Les vertus surnaturelles, infuses dans notre âme au baptême, se développent de jour en jour par l'exercice que nous leur donnons avec le secours de la grâce, et la rendent ainsi capable des activités surnaturelles qu'elle aura à déployer dans le ciel. L'entrée dans le ciel sera la naissance, comme
le baptême a été l’engendrement.
Voilà ce qui est. Voilà ce que Jésus a fait et ce dont il est venu informer le genre humain. Dès lors la conception de la vie présente fut radicalement changée. L’homme ne fut plus sur la ferre pour jouir et mourir, mais pour se préparer à la vie d’en haut et la mériter.
JOUIR. MERITER, ce sont les deux mots qui caractérisent, qui séparent, qui opposent les deux civilisations.
Ce n’est point à «lire que du moment où le christianisme fut prêché, les hommes ne songèrent plus à rien autre chose qu’à leur sanctification. Ils continuèrent à poursuivre les buts secondaires de la vie présente, et à remplir, dans la famille et la société, les fonctions qu’elles demandent et les devoirs qu’elles imposent. D’ailleurs, la sanctification ne s’opère point uniquement par les exercices spirituels, mais par l’accomplissement de tout devoir d’état, par tout acte fait avec pureté d’intention. « Quelque chose qu« vous fassiez, dit l'apôtre saint Paul, en paroles ou en œuvres, faites tout au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ.. Travaillez à plaire à Dieu en toutes choses, et vous fructifierez en toute bonne œuvre.
Restèrent d’ailleurs dans la société et y resteront jusqu’à la fin des temps, les deux catégories d’hommes que la Sainte Ecriture appelle si bien ; les bons et les méchants. Il est à remarquer toutefois que le nombre des méchants diminue et le nombre des bons s’accroît à mesure que la foi prend plus d’empire dans la société. Ceux-ci, parce qu’ils ont la foi en la vie éternelle, aiment Dieu, font le bien, observent la justice, sont les bienfaiteurs de leurs frères, et par tout cela font régner dans la société la sécurité et la paix. Ceux-là. parce qu’ils n’ont pas la foi. parce que leur regard reste fixé sur cette terre, sont égoïstes, sans amour, sans pitié pour leurs semblables : ennemis de tout bien, ils sont dans la société une cause de trouble et d’arrêt pour la civilisation.
Mêlés les uns aux autres, les bons et les méchants, les croyants et les incroyants, forment les deux cités décrites par saint Augustin « L'amour de soi pouvant aller jusqu’au mépris de Dieu constitue la société communément appelée « le monde », l’amour de Dieu porté jusqu’au mépris de soi produit la sainteté et peuple « la vie céleste ».
A mesure que la nouvelle conception de la vie apportée par Notre-Seigneur Jésus-Christ à la terre, entra dans les intelligences et pénétra dans les coeurs, la société se modifia : le nouveau point de vue changea les mœurs, et, sous la pression des idées et des mœurs, les institutions se transformèrent. L’esclavage disparut, et au lieu de voir les puissants s’assujettir leurs frères, on les vit se dévouer jusqu’à l’héroïsme pour leur procurer le pain de la vie présente, et aussi et surtout pour leur procurer le pain de la
vie spirituelle, pour élever les âmes et les sanctifier.
La guerre ne fut plus faite pour s’emparer des territoires d’autrui, et emmener hommes et femmes en esclavage, mais pour briser les obstacles qui s’opposaient à l’extension du royaume du Christ et procurer aux esclaves du démon la liberté des enfants de Dieu.
Faciliter, favoriser la liberté des hommes et des peuples dans ses démarches vers le bien, devint le but vers lequel les institutions sociales se portèrent, sinon toujours leur fin expressément déterminée.
Et les âmes aspirèrent au ciel et travaillèrent à le mériter. La poursuite des biens temporels pour la jouissance qu’on en peut tirer, ne fut plus l’unique ni même le principal objet de l’activité des chrétiens, du moins de ceux qui étaient vraiment imbus de l’esprit du christianisme, mais la poursuite des biens spirituels, la sanctification de l’âme, l’accroissement des vertus qui sont l’ornement et les vraies délices de la vie d’ici-bas, en même temps que les gages de la béatitude éternelle.
Les vertus acquises par les efforts personnels se transmettaient par l'éducation d’une génération à l’autre; et ainsi se forma peu à peu la nouvelle hiérarchie sociale, fondée, non plus sur la force et ses abus, mais sur le mérite : en bas, les familles qui s’arrêtèrent à la vertu du travail; au milieu, celles qui, sachant joindre au travail la modération dans l’usage des biens qu’il leur procurait, fondèrent la
propriété par l’épargne; en haut, celles qui, se dégageant de l’égoïsme, s’élevèrent aux sublimes vertus du dévouement pour autrui : peuple, bourgeoisie, aristocratie. La société fut basée et les familles échelonnées sur le mérite ascendant des vertus, transmises de génération en génération.
Telle fut l’œuvre du moyen âge. Durant son cours, l’Eglise accomplit une triple tâche. Elle lutta contre le mal qui provenait des diverses sectes du paganisme et le détruisit; elle transforma les bons éléments qui se rencontraient chez les anciens Romains et les diverses races de barbares; enfin elle fit triompher l’idée que Notre-Scigneur Jésus-Christ avait donnée de la vraie civilisation.
Pour y arriver, elle s’était attachée d’abord à réformer le cœur de l’homme; de là. était venue là réforme de la famille, la famille avait réformé l’état et la société : voie inverse à celle que l’on veut suivre aujourd’hui.
Sans doute, croire que, dans l’ordre que nous venons de marquer, il n’y eut point de désordre, serait se tromper. L’esprit ancien, l’esprit du monde que Notre-Seigneur avait anathématisé, ne fut jamais, ne sera jamais complètement vaincu et anéanti. Toujours, même aux meilleures époques, et lorsque l’Eglise obtint sur la société le plus grand ascendant, il y eut des hommes de joie et des hommes de proie; mais on voyait les familles monter à raison de leurs vertus ou décliner à raison de leurs vices; on voyait les peuples se distinguer entre eux par leur civilisation, et le degré de civilisation se prendre des aspirations dominantes en chaque nation : elles s’élevaient lorsque ces aspirations s’épuraient et montaient; elles rétrogradaient lorsque leurs aspirations les portaient vers la jouissance et l’égoïsme. Quoiqu’il arrivât cependant, que nations, familles, individus s’abandonnassent aux instincts de la nature ou leur résistassent, l’idéal chrétien restait toujours inflexiblement maintenu sous le regard de tous par la Sainte Eglise.
L’élan imprimé à la société par le christianisme commença à se ralentir, avons-nous dit, au XIIIe siècle; la liturgie le constate et les faits le démontrent.
Il y eut d'abord arrêt, puis recul. Ce recul, ou plutôt cette nouvelle orientation, fut bientôt si manifeste qu’elle reçut un nom, la RENAISSANCE, renaissance du point de vue païen dans l’idée de la civilisation. Et avec le recul vint la déchéance. « En tenant compte de toutes les crises traversées, de tous les abus, de toutes les ombres au tableau, il est impossible de contester que l’histoire de France -même observation pour toute la république chrétienne - est une ascension, comme histoire d’une nation, tant que l’influence morale de l’Eglise y domine, et qu’elle devient une chute, malgré tout ce que cette chute a quelquefois de brillant et d’épique, dès que les écrivains, les savants, les artistes et les philosophes se substituèrent à l’Eglise et l’évincèrent de sa domination
Cette révolte de l'homme moderne contre Dieu, préparée par la renaissance païenne, la révolte protestante puis la révolution politique découronnant Notre Seigneur Roi à la fin du XVIIIe siècle, a été préparée par la franc-maçonnerie, elle-même instiguée, bercée par la pharisaïsme descendant des meurtriers de l'Homme Dieu, qui se prétendent le peuple choisi de Dieu alors qu'ils refusent de reconnaître le seul Saint, Jésus-Christ.
ORIGINE JUIVE DE LA FRANC-MAÇONNERIE
Les rites et les symboles de la Maçonnerie et des autres sociétés secrètes rappellent constamment la Cabbale et le Judaïsme, à savoir : la reconstruction du Temple de Salomon, l’étoile de David, les noms des différents grades comme par exemple celui de chevalier Kaddosh (kaddosh en hébreux signifie saint), de Prince de Jérusalem, de Prince du Liban, de chevalier du Serpent d’Airain, etc.
Et la prière des maçons anglais adoptée lors d’une réunion qui eut lieu en 1663 ne rappelle-t-elle pas de manière évidente le Judaïsme ? (Revue Internationale des Sociétés Secrètes, (Paris) N°2, 1913, p. 58).
Enfin la Maçonnerie écossaise se servit de l’ère juive (pour ses datations) : par exemple, un livre du maçon américain Pike écrit en 1881 est daté de "l’année du monde 5641" (A. Pike : "La Morale et le Dogme dans le Rite écossais", Anno Mundi 5641).
Actuellement cette chronologie n’est plus conservée que dans les hauts grades, et les maçons se contentent d’ajouter quatre mille ans à l’ère chrétienne et non pas trois mille sept cent soixante comme les juifs (Maurice Fara : "La Massonneria en Descubierto", Edit. La Hoja de Roble, Buenos Ayres, p. 23).
Le savant rabbin Benamozegh écrit ce qui suit :
Ceux qui voudraient entreprendre la tâche d’examiner attentivement les questions des rapports entre le Judaïsme et la Franc-Maçonnerie philosophique, la théosophie et les mystères en général perdraient… un peu de leur superbe dédain pour la Cabbale. Ils cesseraient de sourire avec condescendance à l’idée que la théologie cabbalistique puisse avoir un rôle à remplir dans l’évolution religieuse de l’avenir
Israël et l’Humanité, p. 71 de l’édition espagnole
Qui sont les véritables dirigeants de la Maçonnerie ?
C’est l’un des mystères de la secte, l’un de ses secrets les plus soigneusement gardés ; mais l’on peut s’assurer que le travail maçonnique dans le monde entier se déroule en accord avec un même et unique plan, que ses moyens sont toujours et en toutes parties identiques et que les fins poursuivies sont constamment les mêmes. Ceci nous conduit à penser qu’il existe un centre unique qui dirige tous les mouvements de la secte.
Nous aborderons plus loin cette question, mais rappelons-nous que la "lettre de Cologne", datée du 24 juin 1535 parlait d’un directeur de la Maçonnerie : le Grand Maître Patriarche, qui, bien que connu seulement de très peu de frères, existe réellement ; et Gougenot des Mousseaux indique que cette élite de l’Ordre, ces chefs effectifs que bien peu d’initiés connaissent opèrent sous la secrète et profitable dépendance de cabbalistes israélites, et que les véritables chefs de la Maçonnerie sont les amis, les auxiliaires, les vassaux du juif, qu’ils respectent comme étant leur souverain seigneur (Gougenot des Mousseaux : "Le Juif, le Judaïsme et la Judaïsation des peuples chrétiens", pp. 338 et 339 de l’édition espagnole).
La même opinion est partagée par Eckert, Drumont, Deschamp, Mgr Jouin, Lambelin et d’autres bons connaisseurs des questions maçonniques et juives.
Laissons de coté les enseignements dogmatiques de la Maçonnerie et du Judaïsme pour examiner les alliances entre le Judaïsme et la Maçonnerie du point de vue purement pratique et factuel. En toute logique, on ne peut qu’accepter la conclusion de Léon de Poncins dans Les Forces secrètes de la Révolution :
« L’universalité de la Franc-Maçonnerie, sa durée, l’invariabilité de ses fins, qui s’expliquent parfaitement s’il s’agit d’une création juive destinée à servir les intérêts juifs, seraient absolument incompréhensibles si son origine était chrétienne. La finalité même de la Franc-Maçonnerie : la destruction de la civilisation chrétienne nous découvre le juif, parce que seul le juif peut en être le bénéficiaire, et qu’uniquement le juif est animé d’une haine suffisamment violente contre le Christianisme pour créer une semblable organisation.La Franc-Maçonnerie, poursuit L. de Poncins, est une société secrète. Celle-ci est dirigée par une minorité internationale. Elle a juré une haine implacable au Christianisme. Ces trois caractéristiques sont précisément les mêmes que celles qui définissent le Judaïsme, et elles constituent la démonstration que les juifs sont l’élément directeur des loges. »
Léon de Poncins : Les Forces secrètes de la Révolution, pp. 139-141
L’éminentissime Cardinal José M. Caro, Archevêque de Santiago et Primat du Chili, dans son ouvrage très documenté intitulé "Le Mystère de la Maçonnerie", démontre aussi que ce sont les juifs qui dirigent cette secte dans le but de dominer le monde et de détruire la Sainte Église.
Au sujet de son origine, il affirme :
« Le Rituel Maçonnique révèle de toute évidence son origine juive : les symboles en commençant par la même Bible ; l’écusson, dans lequel il s’agit du déploiement héraldique des chérubins décrits dans la seconde vision d’Ezéchiel : un boeuf, un homme, un lion et un aigle ; les deux colonnes du temple maçonnique, rappel du temple de Salomon ; la reconstruction du Temple qu’est l’oeuvre maçonnique elle-même, etc. Les légendes et catéchismes tirés en grande partie de la Bible, celle-ci rapportée presque toujours au savoir maçonnique, spécialement la légende d’Hiram qui joue un rôle si important dans le Rituel maçonnique ; les paroles et termes usuels comme les noms des colonnes Booz et Jaïn, les mots de passe et de reconnaissance, comme par exemple Tubalcaïn, Schiboleth, Giblim ou Moabon, Nekum ou Nekam, Abibalc, etc. L’importance donnée aux nombres, chose très particulière à la Cabbale, est aussi un autre témoignage de l’influence cabbaliste sur la Maçonnerie. Enfin il y a les faits, le règne de la terreur, l’explosion de haine satanique contre l’Église, contre Notre-Seigneur Jésus-Christ, les horribles blasphèmes que vomirent les révolutionnaires maçons en France : tous ces faits ne sont que l’expression et la réalisation des aspirations des sectes cabbalistes secrètes, qui durant de nombreux siècles conspirèrent secrètement contre le Christianisme. Ce que les bolchevistes, pour la plupart juifs, font actuellement en Russie contre le Christianisme, n’est qu’une réédition de ce que firent les maçons lors de la Révolution française. Les exécutants sont différents ; la doctrine qui les fait agir et les autorise est identique, et la direction suprême est la même. »
Jose Maria Cardinal Caro R. Archevêque de Santiago, Primat du Chili : "El Misterio de la Massoneria", Edit. Difusion, p. 258
LES JUIFS, DIRIGEANTS DE LA MAÇONNERIE
L’illustre et savant Jésuite Mgr Léon Meurin, Archevêque Évêque de Port Louis, dans son ouvrage très documenté "Philosophie de la Maçonnerie" affirme ceci : « Les onze premiers grades de la Maçonnerie (du rite écossais), comme nous le verrons plus loin, étaient destinés à transformer le profane en homme véritable selon l’idée maçonnique ; la seconde série, qui va du douzième au vingt-deuxième degré, doit consacrer l’homme "Pontife Juif", et la troisième série, du grade 23 au grade 33, doit consacrer le Pontife comme "Roi Juif" ou "Empereur cabbalistique"…
La première chose qui surprend le nouvel adepte dans une loge est le caractère juif de tout ce qu’il y rencontre. Depuis le premier grade et constamment après, il n’entend parler que du "Grand Œuvre" de reconstruire le temple de Salomon, de l’assassinat de l’architecte Hiram Abiff, des deux colonnes Booz et Jakin (III Rois, VII, 21) d’une multitude de contre-marques et de paroles sacrées hébraïques, ainsi que de l’ère juive pour laquelle on ajoute 4000 ans à la nôtre afin de ne pas honorer la naissance du divin Sauveur.
Après avoir établi fermement la Maçonnerie dans les divers pays chrétiens, les juifs assurèrent la prééminence des Grands Orients en nombre et en influence. Par ailleurs, ils établirent un grand nombre de loges formées exclusivement de juifs. Déjà avant la Révolution de 1789, les Frères von Ecker et Eckhoffen avaient fondé à Hambourg la "Loge de Melchisedech" réservée aux seuls juifs. Les hébreux Von Hurschfeld et Cotter créèrent, eux, à Berlin à la fin du XVIIIème siècle la "Loge de la Tolérance" dans le but de rapprocher au moyen de la Maçonnerie les chrétiens des juifs. » (Mgr Léon Meurin, S. J., "Philosophie de la Maçonnerie " édition espagnole, Madrid, 1957, pp. 30, 211 et 212).
Les doctrines, symboles et grades maçonnique proviennent du Judaïsme. L’illustre Archevêque Évêque de Port Louis parlant de l’origine juive des doctrines maçonniques dit ceci :
« Les dogmes de la Maçonnerie sont ceux de la Cabbale juive et en particulier ceux de son livre "Zohar" (lumière).Cela n’apparaît dans aucun document maçonnique, car c’est l’un des grands secrets que les juifs gardent pour eux-mêmes. Cependant nous avons pu le découvrir sur les traces du onzième grade…C’est là que nous avons découvert les dogmes fondamentaux de la Cabbale juive incorporés à la Maçonnerie. »
Mgr Léon Meurin S. J., Archevêque Évêque de Port Louis, Op. cit., Madrid, 1957, pp. 41-42
Dans son autre ouvrage "Symbolisme de la Maçonnerie" le même Évêque précise :
« Dans les chapitres précédents, il restait toujours un certain nombre de symboles maçonniques plus ou moins inapplicables. En cela, tout ce qui joue un rôle dans la Maçonnerie s’applique au peuple juif avec une facilité étonnante. En réalité tout ce qu’il y a dans la maçonnerie est profondément, exclusivement et passionnément juif, du début à la fin.Quel intérêt les autres nations ont-elles de reconstruire le Temple de Salomon ? Le feraient-elles pour elle-mêmes ou pour les juifs ? Est ce que ce sont ces nations ou bien les juifs qui en tireraient un bénéfice ? Quels avantages pour elles de se dévorer les unes les autres, dans l’objectif que triomphent dans le monde entier les "Princes de Jérusalem" (seizième grade), les "Chefs du Tabernacle" (vingt-troisième grade), ou les "Princes du Tabernacle" (vingt-quatrième grade) ? Les nations se sont-elles mises d’accord pour servir d’escabeau pour les pieds des juifs ? (Psaume CIX) Pourquoi ensuite s’empressent-elles de placer la couronne (Kether) sur sa tête et le Malkuth (royaume) sous leurs pieds ?Il est si évident que la Maçonnerie n’est qu’un outil aux mains des juifs, et que ce sont eux qui la gèrent, que l’on serait tenté de croire que les maçons non-juifs ont perdu la faculté de raisonner le jour même ou pour la première fois ils leur ont bandé les yeux. »
Mgr Léon Meurin S. J., Archevêque Évêque de Port Louis, Symbolisme de la Maçonnerie, ed. cit. p. 34
LA CONSIDÉRATION MAÇONNIQUE POUR LES JUIFS
L’Éminentissime Cardinal Caro dans son ouvrage "Le Mystère de la Maçonnerie" déclare:
"Dans la Maçonnerie, on a toujours constaté une grande et très spéciale considération pour les juifs : lorsqu’on parle de superstition, jamais l’on ne mentionne la religion juive. Quand éclata la Révolution française, on demanda avec insistance la citoyenneté française pour les juifs ; celle ci refusée une première fois, elle fut demandée une nouvelle fois et fut consentie. Le lecteur se souviendra que dans le même temps, l’on persécutait à mort les catholiques. (Quand la Commune de Paris dut défendre la Caisse de la Banque de France contre la menace de sac, rien en revanche ne menaça les banques juives)."
La Franc- Maçonnerie secte juive, p. 60
La Franc-Maçonnerie a toujours considéré avec horreur l’antisémitisme, à un tel point qu’un frère antisémite qui croyait de bonne foi en la tolérance des opinions politiques de la Maçonnerie se présenta en France comme candidat à un siège de député et fut élu une première fois, mais quand il se représenta pour être réélu, des ordres exprès furent donnés aux loges pour le combattre, ordres qui ne se voient quasiment jamais dans les loges (contre un frère) et qui durent être obéis.
LA PRÉPONDÉRANCE JUIVE DANS LES LOGES
En 1862, un maçon de Berlin, se rendant compte de la prépondérance juive dans les loges, écrivit dans une feuille de Munich : Il y a en Allemagne une société secrète de forme maçonnique qui est soumise à des chefs inconnus. Les membres de cette association sont en majeure partie israélites…
À Londres, où se trouve comme on sait le foyer de la révolution sous le Grand Maître Palmerston, il y a deux loges juives qui ne virent jamais un chrétien franchir leur seuil : c’est là où se rejoignent tous les fils des éléments révolutionnaires qui aboutissent dans les loges chrétiennes.
À Rome, autre loge entièrement composée de juifs, où là encore se rejoignent tous les fils des trames ourdies dans les loges chrétiennes : c’est le Suprême Tribunal de la Révolution.C’est de là que sont dirigées par des chefs secrets les autres loges, de sorte que la majeure partie des révolutionnaires chrétiens ne sont que des marionnettes mises en mouvement par des juifs, au moyen du mystère.
À Leipzig, à l’occasion de la foire qui faisait accourir en cette ville nombre de grands négociants juifs et chrétiens de l’Europe entière, la Loge Juive secrète se tient ouverte en permanence, mais jamais un maçon chrétien n’y a été reçu.
Et voici ce qui fait ouvrir les yeux à plus d’un d’entre nous… Il n’y a que les émissaires qui ont accès aux loges juives de Hambourg et de Francfort. Gougenot des Mousseaux rapporte le fait suivant, qui confirme ce qui précède :
"Depuis la recrudescence révolutionnaire de 1848, je me trouvais en relations avec un juif, qui par vanité trahissait le secret des sociétés secrètes auxquelles il était associé, et qui m’avertit huit ou dix jours à l’avance de toutes les révolutions qui allaient éclater en un point quelconque de l’Europe. Je lui dois l’inébranlable conviction que tous ces grands mouvements des "peuples opprimés", etc., sont combinés par moins d’une douzaine d’individus, qui donnent leurs ordres aux sociétés secrètes de toute l’Europe. Le sol est entièrement miné sous nos pieds, et les juifs fournissent un grand contingent des mineurs en question.En 1870, De Camille écrivait dans Le Monde que lors d’une réception en Italie, il avait rencontré l’une de ses anciennes connaissances, un maçon, et lui ayant demandé comment allait l’Ordre, celui ci lui répondit : "J’ai quitté définitivement ma loge de l’Ordre, parce que j’ai acquis la profonde conviction que nous n’étions que les instruments des juifs qui nous poussaient à la totale destruction du Christianisme".
La F-M., secte juive, pp. 43-46
Comme confirmation de ce qui précède, je veux rapporter une information trouvée dans la Revue des Sociétés Secrètes de 1924, pp. 118-119, où on lit :
1° L’Internationale Dorée (ploutocratie et haute finance internationale) à la tête de laquelle figurent :
a) en Amérique : P. Morgan, Rockfeller, Wanderbuilt et Wanderlippe (plusieurs de ces noms nous paraissent être tout ce qu’il y a de plus du peuple élu ;
b) en Europe, la Maison Rotschild et d’autres, d’ordre secondaire.
2° L’Internationale Rouge ou Union Internationale de la Démocratie Sociale Ouvrière.
Celle ci comprend :
a) la II ème Internationale (celle de Belgique du juif Vandevelde) ;
b) l’Internationale II 1/2 (celle de Vienne, du juif Adler), etc) ;
c) la III ème Internationale ou Internationale communiste (celle de Moscou des juifs Apfelbaum et Radek).
À cette hydre à trois têtes, qui pour plus de commodité opèrent séparément, s’agrège le Profinterm (Office International des Associations Professionnelles) qui a son siège à Amsterdam et dicte les mots d’ordres judaïques aux syndicats non encore affiliés au bolchevisme.
3° L’Internationale Noire, ou Union du Judaïsme de Combat.
Le rôle principal y est dévolu à L’Organisation Sioniste Universelle (de Londres), à l’Alliance Israélite Universelle qui fut fondée à Paris par le juif Crémieux, à l’Ordre juif des B’nai Moische (les fils de Moise) et aux sociétés juives "Henoloustz", "Hithakhdoute", "Tarbout", "Keren-Haessode" et cent autres plus ou moins masquées, disséminées dans tous les pays de l’ancien et du nouveau monde.
4° L’Internationale Bleue, ou Maçonnerie Internationale, qui regroupe, au moyen de la Loge Réunie de Grande Bretagne, de la Grande Loge de France, et des Grands Orients de France, de Belgique, d’Italie, de Turquie et des autres pays, tous les maçons de l’univers.
(Le centre de ce groupement est comme le savent les lecteurs la Grande Loge "Alpina" en Suisse)
L’Ordre judéo-maçonnique des "B’nai Brith", qui, à l’encontre des statuts des loges maçonniques, n’accepte que des juifs et qui compte dans le monde plus de quatre cent vingt six loges purement juives, sert de lien entre toutes les internationales énumérées précédemment.
Les dirigeants du "B’nai Brith" sont des juifs : Morgenthau, ancien ambassadeur des États Unis à Constantinople ; Brandeis, juge suprême aux États-Unis ; Mack, sioniste ; Warburg (banquier) ; Elkus ; Kraus (Alfred) son premier président ; Schiff maintenant décédé, qui a subventionné le mouvement d’émancipation des juifs en Russie ; Marchall (Louis) sioniste.
Nous savons en toute certitude, a dit N. Webster, que les cinq pouvoirs auxquels nous avons fait référence ; la Maçonnerie du Grand Orient, la Théosophie, le Pan-Germanisme, la Finance Internationale et la Révolution Sociale ont une existence bien réelle et exercent une influence tout à fait définie sur les affaires du monde. Il ne s’agit pas en cela d’hypothèses, mais de faits basés sur une évidence documentée (Jose Maria Cardinal Caro R., Archevêque de Santiago, Primat du Chili, opus cit., pp. 263 à 266). Les juifs ont été les associés les plus remarquables de la Franc-Maçonnerie depuis la Révolution". (Jewish Encyclopedia).
LA MACONNERIE, PROPAGATRICE DES REVOLUTIONS
L’Archevêque Évêque de Port Louis, Mgr Léon Meurin, dans son ouvrage "Philosophie de la Maçonnerie", écrit ceci :
En 1844, Disraeli mettait dans la bouche du juif Sidonia les paroles suivantes (dans Coningsby, Chap VI, XV) :
"Depuis que la société anglaise a commencé de s’agiter et que ses institutions se voient menacées par de puissantes associations, vous voyez les juifs, autrefois si loyaux, dorénavant dans les rangs des révolutionnaires…Cette mystérieuse diplomatie russe qui alarme tellement les diplomaties occidentales est organisée et en majeure partie réalisée par des juifs… ; la formidable révolution qui se prépare en Allemagne, dont les effets seront même plus grands que ceux de la Réforme, est menée totalement sous les auspices des juifs.
Dans le comte Cancrun, le ministre des finances russe, je reconnais un juif lithuanien ; dans le ministre espagnol Mr Mendizabal, je reconnais un juif aragonais ; dans le Président du Conseil français le Maréchal Soult, je reconnais le fils d’un juif français ; dans le ministre prussien le Comte d’Arnim, je vois un juif… On voit donc, cher Coningsby, que le monde est gouverné par des personnages très différents de ce que croient ceux dont l’oeil ne voit pas ce qui se passe dans les coulisses…
Durant la révolution de 1848 dirigée par le Grand Orient de France, son Grand Maître, le juif Crémieux, devint ministre de la Justice. Cet homme fonda en 1860 l’Alliance Israélite Universelle, et proclama, avec une inconcevable effronterie dans les "Archives Israélites" de 1861 (p. 651) "qu’à la place des Papes et des Césars va surgir un nouveau règne, une nouvelle Jérusalem" ! Et nos bons maçons, les yeux bandés, aident les juifs dans le "Grand Œuvre" de construire ce nouveau Temple de Salomon, ce nouveau royaume césaro-papiste des cabbalistes !
En 1862 un maçon berlinois fit éditer un opuscule de huit pages se plaignant de la prépondérance des juifs dans les loges. Sous l’intitulé du "Signe des temps", il signalait le caractère dangereux des élections berlinoises du 28 avril et du 6 mai de la même année. Un élément disait-il, a fait surface et a exercé une dangereuse influence dissolvante à tous égards : le juif. Les juifs mènent le jeu avec leurs écrits, leurs discours et leurs actes ; ils sont les chefs et les principaux agents de toutes les entreprises révolutionnaires jusqu’à la construction des barricades.
On l’a bien vu clairement à Berlin en 1848. Comment est-il possible qu’à Berlin aient été élus deux cent dix-sept grands électeurs juifs, et que dans deux districts, seuls aient été élus des juifs, à l’exclusion de tout autre candidat ?Cet état de choses allait se développer depuis lors. Les juifs formèrent la majorité du Conseil Municipal, de sorte que Berlin pouvait être appelée en toute justice la capitale des juifs.
Dans la presse, les juifs parlent du "peuple" et de la "nation" comme s’il n’y eût que des juifs et que les chrétiens n’existassent pas. L’explication d’un tel fait, les maçons agitateurs peuvent la donner, eux qui, selon le Frère Lamartine, furent à l’origine des révolutions de 1789, de 1830, de 1848, etc., déclaration confirmée par le Frère Garnier-Pagès, Ministre de la République, qui déclara publiquement en 1848 que la révolution française de 1848 constituait le triomphe des principes de la Ligue Maçonnique, et que quarante mille maçons avaient promis leur aide pour conclure l’oeuvre glorieuse de l’établissement de la République, destinée à s’étendre à toute l’Europe et finalement à toute la face de la terre.Le comble du tout est le pouvoir politique et révolutionnaire des juifs, selon les termes de J. Weill, le chef des maçons juifs, qui déclara dans un mémoire secret : "Nous exercerons une puissante influence sur les mouvements de notre temps et sur le progrès de la civilisation, en vue de la républicanisation des peuples".
Un autre chef maçon, le juif Louis Boerne disait aussi dans un document secret : "Nous avons secoué d’une main puissante les piliers sur lesquels repose le vieil édifice jusqu’à les faire gémir".
Mendizabal, juif également, l’âme de la révolution espagnole de 1820, mena à bien la prise de Porto et de Lisbonne, et en 1838 réalisa au moyen de son influence maçonnique la révolution en Espagne, parvenant au poste de Premier Ministre".
Et l’Excellentissime Archevêque poursuit en disant :
Le juif Mendizabal avait promis comme Ministre de restaurer les finances précaires de l’Espagne, mais en un court laps de temps, le résultat de ses manipulations fut une augmentation terrible de la dette publique et une grande diminution de la rente, pendant que lui et ses amis amassaient d’immenses fortunes. La vente de plus de neuf cents institutions religieuses chrétiennes et de charité, que les Cortès avaient déclarées propriétés nationales à l’instigation des juifs, leur offrit une magnifique occasion d’accroître fabuleusement leur fortune personnelle. De la même manière furent traités les biens ecclésiastiques.La moquerie impudente des sentiments religieux et nationaux en arriva au point que la maîtresse de Mendizabal osa se montrer en public parée d’un magnifique collier qui, jusqu’il y a peu, avait orné une statue de la Sainte Vierge Marie, dans l’une des églises de Madrid.
Le maçon berlinois, dont nous faisions mention au début, poursuivait en disant : "Le danger pour le trône et l’autel menacés par le pouvoir des juifs est arrivé à son point maximum"
.Il est donc temps de lancer un cri d’alarme, ce que viennent de faire les chefs de la Maçonnerie allemande en déclarant : "Les juifs ont compris que "l’Art royal" (l’art maçonnique) était un moyen essentiel pour établir solidement leur propre règne ésotérique… Le danger menace non seulement la Maçonnerie, notre ordre, mais les États en général… Les juifs trouvent dans les loges de multiples occasions de pratiquer leur système archi-connu de corruption, semant la confusion en de nombreux domaines…Si l’on garde à l’esprit le rôle que jouèrent les juifs dans la Révolution française et dans l’usurpation corse, si l’on prend en compte l’obstinée croyance des juifs en un futur Règne israélite sur tout l’univers et leur influence sur le grand nombre des Ministres d’États, on aura compris combien leur activité dans les affaires maçonniques peut être dangereuse.Le peuple juif forme une caste hostile et opposée à toute la race humaine, et le Dieu d’Israël n’a élu qu’un seul peuple, à qui tous les autres doivent servir "d’escabeau".
Considérez que parmi les dix-sept millions d’habitants de la Prusse, il n’y a pas plus de six cents mille juifs ; considérez avec quelle ardeur convulsive travaille cette nation à la vivacité orientale et irrépressible pour arriver par tous les moyens à subvertir l’État ; pour occuper, y compris par l’argent, tous les établissements d’enseignement supérieur, et monopoliser en leur faveur les postes du Gouvernement".
Et l’illustre Archevêque poursuit en ces termes:
Carlyle, l’une des plus hautes autorités maçonniques, déclara (p. 86) : "La Maçonnerie de la Grande Loge est actuellement entièrement juive".La Gazette de la Croix, principal organe des conservateurs prussiens, publia du 29 juin au 3 juillet 1875 une série d’articles, dans lesquels on démontrait que les principaux ministres des gouvernements allemands et prussiens, sans en excepter le prince de Bismarck, étaient tombés aux mains des rois juifs de la Bourse, et que les banquiers juifs étaient en pratique ceux qui gouvernaient réellement la Prusse et l’Allemagne.Ceci fit dire au juif Gutzkow : "Les vrais fondateurs du nouvel Empire Allemand sont les juifs ; les juifs mènent le jeu, dans toutes les sciences, dans la presse, au théâtre et dans la politique".M. Stamm écrivit en 1860 un livre sur ce thème, démontrant que le royaume de la liberté universelle sur terre serait fondé par les juifs.La même année, Sammter publia dans le Volksblatt une longue lettre pour démontrer que les juifs prendraient très rapidement la place de la noblesse chrétienne, car l’aristocratie caduque doit perdre sa place à cette époque de lumière et de liberté universelle dont nous sommes si proches.
Ne comprenez-vous pas écrit-il le vrai sens de la promesse faite par le Seigneur Dieu Sabaoth à notre père Abraham ? Promesse qu’il se doit certainement d’accomplir, celle qu’un jour, toutes les nations de la terre seront soumises à Israël.Croyez-vous que Dieu se référait à une monarchie universelle, avec Israël comme roi ? Que non pas ! Dieu dispersa les juifs sur toute la surface du globe afin qu’ils constituent une espèce de ferment parmi toutes les races, et qu’à la fin, comme des élus qu’ils sont, ils étendent leur domination sur elles.Il est improbable que la terrible oppression que subissent les nations chrétiennes d’Europe, qui se voient appauvries par l’usure et la rapacité des juifs et se plaignent de voir leurs richesses nationales accumulées aux mains des grands banquiers, se calme par de sporadiques soulèvements antisémites.Les monarchies, dont les fondations n’ont pas encore été pulvérisées par le marteau maçonnique et dont les dynasties ne sont pas encore réduites au statut de maçons miséreux, va nu-pieds et aux yeux bandés, se coaliseront contre la monstrueuse secte, et tailleront en pièces les rangs des anarchistes.
Carlyle lui même, maçon furieux, déclare, atterré devant le sort de l’humanité aux mains des juifs : "Quand les législateurs se mettront à s’occuper des sociétés secrètes, ils feront bien de ne pas faire d’exception en faveur de la Maçonnerie".
Le privilège du secret est légalement accordé aux maçons en Angleterre, en France, en Allemagne, et croyons-nous dans tous les pays. Le fait que toutes les révolutions sortent du fond de la Maçonnerie serait inexplicable si nous ne savions pas qu’à l’exception momentanée de la Belgique, les Ministères de tous les pays sont aux mains des maçons, dirigés par derrière par les juifs (Mgr Léon Meurin S. J. Archevêque Évêque de Port Louis : "Philosophie de la Maçonneri ", ed. espagnole, Madrid, 1957, p. 212-218).
L’un des témoignages les plus intéressants est sans doute celui du maçon Haugwitz, inspecteur des loges de Prusse et de Pologne.
En 1777 écrit-il dans ses mémoires on me chargea de la direction des loges de Prusse, de Pologne et de Russie. C’est là que j’acquis la ferme conviction que tout ce qui est survenu en France depuis 1789, en un mot la Révolution y compris l’assassinat du Roi avec toutes ses horreurs, non seulement avait été décrété à cette époque, mais que tout fut entièrement préparé au moyen de réunions, d’instructions, de serments et de signes de reconnaissance, qui ne laissent place à aucun doute à l’égard de l’intelligence qui pensa et dirigea l’ensemble (Von Haugwitz "Mémoires ").
Barruel, dans son ouvrage "Mémoires pour servir à l’histoire du Jacobinisme" dit :
Après cette réunion l’un de ses membres, le marquis de Virieu, déclarait ce qui suit : "Ce que je peux vous dire, c’est qu’il se trame une conspiration si bien ourdie et si profonde qu’il sera bien difficile que la religion et les gouvernements n’y succombent pas.
Abbé Augustin Barruel : Mémoire pour servir à l’histoire du Jacobinisme, cité par Maurice Fara, opus cit. p. 62
Maurice Fara dans son livre "La Maçonnerie à découvert" déclare que :
L’existence de cette conspiration et son projet d’assassiner le roi de France et le roi de Suède apparaissent également confirmés par la majorité des auteurs qui se sont livrés à des études sérieuses sur la question maçonnique (Le P. Deschamp, le Cardinal Mathieu, Mgr Besson et d’autres.), et les évènements tragiques les confirment également.
Le 21 janvier 1793 le roi Louis XVI meurt guillotiné après un simulacre de jugement dans lequel la majorité des juges sont des maçons. Un an après, le roi Gustave III est assassiné par Auskrastrem, disciple de Condorcet.
La même année disparaît mystérieusement l’Empereur Léopold… Lors d’un discours prononcé en 1882 à la loge "La Libre Pensée" d’Aurillac, le maçon Paul Roques déclarait : "Après avoir travaillé à la révolution politique, la Franc-Maçonnerie doit travailler à la révolution sociale…" Et dans le mémorial du Grand Orient de France (Mémorial de l’Assemblée du Grand Orient G.. O.. de France, année 1913, p 337, cité par Maurce Fara, op. cit., pp 63- 64.), on affirme : Que la France, pour vivre, ne sacrifie pas la raison même de son existence : l’idéal philosophique, politique et social de ses ancêtres de 1789 ; qu’elle n’éteigne pas la torche du génie révolutionnaire avec laquelle elle a illuminé le monde. Et ajoute le même orateur : La pire humiliation pour la France consisterait à renier l’œuvre de la Révolution… Qu’elle périsse au moins sans avoir abdiqué son idéal.
D’autres documents maçonniques d’une valeur indiscutable nous informent que :
Jamais l’on ne pourra oublier que ce fut la Révolution Française qui réalisa les principes maçonniques élaborés dans nos temples, déclarait un orateur au Congrès Maçonnique de Bruxelles (Mémorial du Congrès Maçonnique international de Bruxelles, 1910), et dans une loge d’Angers lors d’une réunion en 1922, l’un des frères s’exclama :
La Franc- Maçonnerie qui a joué le rôle le plus important en 1789, doit se disposer à fournir ses cadres de combat à une révolution toujours possible (Bulletin Officiel du Grand Orient de France, octobre 1922, p. 281).
Passons à l’étude de la participation des juifs aux révolutions en général. Déjà en 1648, le grand chef révolutionnaire Cromwell était soutenu par les juifs. Une délégation venue du fond de l’Asie et présidée par le rabbin Jacob Ben Azabel se présenta devant le dictateur anglais : les résultats des conversations ne se firent pas attendre, et Cromwell usa de tout son pouvoir pour déroger aux lois de restrictions qui étaient alors imposées aux juifs en Angleterre (Léon Halévy "Résumé de l’Histoire des juifs"). L’un des plus intimes amis et collaborateurs de Cromwell fut le rabbin d’Amsterdam Manassé Ben Israël (R. Lambelin "Les Victoires d’d’Israël " p. 44).
Le célèbre spécialiste de la Maçonnerie Maurice Fara nous rapporte que :Ernest Renan, qui ne peut être suspect d’anti- sémitisme, écrivit ce qui suit : "Dans le mouvement révolutionnaire français, l’élément juif joue un rôle capital" et il est difficile de ne pas être d’accord avec lui. Il est vrai qu’aux alentours de 1789, les juifs agissaient avec beaucoup de prudence et se masquaient dans les organisations maçonniques et les sociétés philosophiques, mais ceci n’empêcha pas quelques uns des fils d’Israël de prendre une part active aux évènements révolutionnaires et de profiter de ceux-ci du point de vue matériel. Le premier tir contre les gardes suisses des Tuileries le 10 aout 1792 fut déclenché par le juif Lang (Léon Kahn : "Les Juifs de Paris pendant la Révolution"(1898) cité par Maurice Fara, op. cit. pp. 82-83).
Mais comme cette ardeur belliqueuse présentait bien des dangers, les juifs préférèrent se livrer à d’autres activités moins dangereuses et surtout plus lucratives".Le vieil hébreux Benoltas, un millionnaire de cette place (de Cadix) se fit nommer par l’oeuvre, trésorier général de l’Ordre et compte sur un fond disponible de treize cents mille pesos forts (Rapport du Grand Orient espagnol du 1er avril 1824, § 44 - 33 - Maurice Fara, opus cit., p. 83). P. Gaxotte, dans son livre sur La Révolution française, affirme que "l’approvisionnement des armées de la République était aux mains des israélites Biederman, Max Beer, Moselmann et autres, et ceci suscita des réclamations de la part du commandant Bernanville de l’Armée de Moselle, parce qu’on lui envoyait pour les troupes des chaussures d’adolescents dont les semelles étaient en carton, des chaussettes d’enfants et des toiles de tentes complètement pourries" (Pierre Gaxotte : "La Révolution française").
Capefigue, dans son livre "Les Grandes Opérations financières" écrit que :Dès que furent abolies les lois qui restreignaient les droits des juifs, grâce à l’intervention de l’abbé Grégoire, de Mirabeau, de Robespierre et d’autres (ce que tous les gouvernements révolutionnaires font dès le premier jour de leur existence), et dès que prévalurent les idées de 1789, se déversa sur la France une véritable nuée d’étrangers, spécialement des juifs des bords du Rhin (Capefigue : Les grandes opérations financières).
C’est alors qu’apparurent sur la scène politique les Klotz, les Benjamin Veitel Ephraim, les Etta Palm etc. Le Messie est venu pour nous le 28 février 1790 avec les Droits de l’Homme écrit le juif Cahen (Archives Israélites, VIII, 1847, p. 801), et en effet la concession aux juifs de tous le droits de citoyenneté fut l’une des grandes victoires d’Israël. La révolution de 1830, dit le juif Bédarride, n’a fait que consacrer ces heureux résultats. Et cet historien juif poursuit : Lorsqu’en 1848 la souveraineté du peuple parvint à ses limites extrêmes, apparurent des noms juifs dans les plus hautes régions du pouvoir (Bédarride :"Les juifs en France, en Italie et en Espagne ", pp. 428-430). Ces élus, ces représentants du peuple montraient des noms aussi français que Fould, Cerfbeer, Crémieux, etc*. Si les juifs eurent en France trois ministères clefs après 1848, en 1870 lors du gouvernement du 4 septembre de Défense nationale ils en auront six, avec Crémeux, Gambetta, Jules Simon, Picard, Magnin et "s’il faut en croire Bismack qui passe généralement pour bien informé, il faudrait peut être joindre (à cette liste) Jules Favre" selon E. Drumont, in "La France Juive ", t. I, p. 384. Ces six étaient en outre entourés de maçons de gauche. Gambetta n’était même pas français. Quant à Isaac Crémieux dit Adolphe, c’est lui qui, en tant que ministre de la "justice", promulgua illégalement un décret jamaisratifié par l’Assemblée mais resté en vigueur, donnant aux juifs d’Afrique du Nord le privilège de la citoyenneté française au grand scandale de la population musulmane de Tunisie et d’Algérie qui avait souffert de ces juifs et qui s’était sincèrement attachée à la France et qui avait versé son sang dans l’Armée française lors de la guerre de Crimée, ce scandale semant alors le germe de ce qui donnera cent ans plus tard "l’indépendance" de ces deux pays. Jules Favre fut l’aieul… de Jacques Maritain !
Mais il n’y eut pas qu’en France où la juiverie joua un rôle prépondérant dans les mouvements révolutionnaires.
Le savant écrivain français Roger Lambelin affirme : Le mouvement révolutionnaire qui remua l’Europe centrale en 1848 fut préparé et soutenu par le juifs, de nombreux faits et documents le démontrent.
Le même Lambelin a indiqué que parmi les acteurs de la Révolution de 1789 et les membres de la Commune révolutionnaire, les juifs étaient également représentés par Ravel, Isaac Calmer, Jacob Pereyra et d’autres, et cet auteur signale la présence de dix-huit juifs parmi les principaux membres de la Commune Révolutionnaire (Roger Lambelin : "Les Victoires d’Israël", pp. 10 à 62).
L’écrivain français Edouard Drumont rapporte que lors de l’incendie de Paris de 1871, les communards incendiaires laissèrent intacts les cent cinquante immeubles qui appartenaient à la famille Rotschild.
Poursuivant l’étude de ces mouvements en Europe, nous retrouvons encore des juifs : le poète Heine, Karl Marx, Lasalle et beaucoup d’autres. Pour détruire l’ancienne société qui le repoussait, écrit Drumont ; le juif a su se mettre à la tête de l’action démocratique. Les Karl Marx, les Lasalle, les principaux nihilistes et tous les chefs de la révolution cosmopolite sont juifs. C’est ainsi que les juifs impriment à ce mouvement la direction qui leur convient (Edouard Drumont "La France juive", Paris 1888). Et l’écrivain français Roger Lambelin précise :N’oublions pas que, les fondateurs de l’Internationale en 1864 furent les juifs Marx, Neuemaier, Fribourg, James Cohen, Lasalle, Aaron, Adler, Frankel, avec l’unique non-juif ( ?) Gompers.Pour diriger le mouvement révolutionnaire, fut fondé en France le quotidien bien connu L’Humanité. À cet effet une souscription fut ouverte qui réunit la somme de 780’000 francs. Nous citerons les noms des douze donateurs, qui "par hasard" étaient tous juifs : Lévy Bruhl, Lévy Bram, À. Dreyfus, L. Dreyfus, Herr, Léon Picard, Blum, Rouff, Kasevitz, Salomon Reinach et Sachs (Maurice Fara, op. cit., p. 85).
Après ce qui précède, on ne s’étonnera pas que le Synode juif de Leipzig du 29 juin 1869 ait approuvé la motion suivante :
Le Synode reconnaît que l’élaboration et la réalisation des principes modernes (lire révolutionnaires) sont les plus fermes garants du Judaïsme et de ses membres pour le présent et pour l’avenir. Ce sont les conditions les plus puissamment vitales pour l’existence expansive et le plus grand développement du Judaïsme (Gougenot des Mousseaux, op. cit., p. 115).
Sous bien des aspects, comme l’écrivit Leroy-Beaulieu, auteur qui n’est en rien entaché d’antisémitisme : la révolution n’a été qu’une application de l’idéal qu’Israël avait apporté au monde (Leroy-Beaulieu : " Israël parmi les nations ", p. 6). Et l’on doit lui donner raison, parce que l’on ne peut aucunement nier l’intervention juive dans l’entreprise révolutionnaire.
L’analyste précédemment cité, Maurice Fara, affirme :Nous avons vu la Société des Nations fondée et soutenue par les mêmes forces occultes que nous rencontrons toujours lorsqu’il s’agit de détruire ; aujourd’hui la Maçonnerie, sesauxiliaires, les partis de gauche, et derrière eux la juiverie ; ils essaient de détruire le sentiment national et le principe de souveraineté des États par la création d’un super-gouvernement international, et en même temps de démoraliser les peuples par une propagande anti-militariste et pacifiste. Le sentiment national une fois perdu, ces peuples seront complètement désarmés devant cette force occulte et sagace que nous pourrions appeler l’impérialisme judéo- maçonnique.La Société des Nations fut créée le 10 janvier 1920, et ses statuts, préalablement élaborés dans les assemblées maçonniques, furent peu modifiés (Maurice Fara, op. cit., p. 115). Et dans une note du traducteur argentin (de l’édition espagnole) de cet ouvrage de Maurice Fara, à la page 115, on lit ceci :
Le frère Eugène Berteaux de la Grande Loge de France a récemment proposé que l’on déroge à l’article 17 de la constitution de ladite Grande Loge, qui prescrit à tous ses adeptes de "se soumettre à la législation du pays où ils ont la faculté de se réunir librement et de se disposer à tous les sacrifices que leur Patrie exige d’eux", parce que "conformément aux principes de morale universelle, tout franc-maçon est par définition un homme essentiellement libre qui ne dépend que de sa conscience", et notre conscience maçonnique ne peut exiger impérativement de ses adeptes que ceux-ci soient prêts à tous les sacrifices que la patrie exige d’eux". La dérogation qu’il propose se tournera "au bénéfice de la sauvegarde de la conscience individuelle, étant entendu qu’au cas où se reproduiraient des conflits tragiques, ces consciences individuelles obéiront ou pas, sous leur propre responsabilité, aux appels de leurs sentiments, de leur raison et de leur foi en la Vérité Suprême".
L’ACTION JUIVE ET MAÇONNIQUE CONTRE LE CHRISTIANISME
L’Éminentissime Cardinal Caro assure à ce sujet:
Il est indubitable que l’action de la Maçonnerie contre l’Église Catholique n’est rien d’autre que la poursuite de la guerre contre le Christianisme pratiquée par le Judaïsme depuis 1 900 ans, mais adaptée au moyen du secret, de la tromperie, et de l’hypocrisie aux circonstances du monde où il doit la faire…
N’oublions pas que le Judaïsme rabbinique est l’ennemi déclaré et implacable du Christianisme, dit N. Webster. Sa haine du Christianisme et de la personne du Christ n’appartient pas à l’histoire lointaine ni ne peut être regardée comme le résultat de la persécution : elle fait partie intégrante de la tradition rabbinique, dont l’origine est antérieure à toute persécution des juifs par les chrétiens et qui a continué dans notre pays alors que cette persécution a cessé depuis longtemps…
Pour sa part, The Bristish Gardian (du 13 mars 1925) publia cette affirmation :
L’Église chrétienne est attaquée aujourd’hui comme elle ne l’a jamais été depuis des siècles, et cette attaque est quasi-exclusivement l’oeuvre des juifs. (R. I. S. S., 1925, p. 430)
En outre, sont chose publique les liens de la Maçonnerie ou du Judaïsme, persécuteurs de l’Église Catholique et selon le cas de tout le Christianisme, avec le Bolchevisme et le Communisme, au Mexique, en Russie, en Hongrie, avec la menace de faire de même partout, tout comme l’est le lien du Judaïsme avec la Maçonnerie (Jose Maria Cardinal Caro, R., Primat du Chili, op. cit., pp. 267-268).
Événement majeur où les juifs eurent un rôle clef dont les manuels se gardent de parler, la Révolution de 1789 qui visa les monarchies chrétiennes soutiens de la Papauté à travers le trône de France, puis les révolutions maçonniques combinées et simultanées de 1848. Ils furent à plusieurs titres les instigateurs de 1789 (J. Jehouda dans "L’Antisémtisme miroir du monde" l’a revendiqué, ainsi que d’autres auteurs juifs célèbres cités au chap. V de la Ière partie) : outre leur paternité du Rosicrucisme et de la Franc-Maçonnerie :
1° en tant qu’imprimeurs et diffuseurs de littérature subversive en Hollande, déversée sur la France depuis 1670 (cf Paul Hazard "La Crise de la pensée européenne") ;
2° en tant qu’agents vecteurs de magie, de satanisme, de cabbalisme et d’Illuminisme destructeurs de la Religion et de tout ordre social : avec le haut magicien alchimiste Samuel Jacob Falk ou Falk Sheck appelé le Baal Schem de Londres qui circula beaucoup entre la France, l’Allemagne et l’Angleterre, chef d’école de cabbalistes, supérieur inconnu et médium sataniste inspirateur des hauts dirigeants des Rose-croix ; Falk… intime du banquier londonnien Aaron Goldsmid et de son fils, avait donné au Duc d’Orléans Philippe-Egalité une bague talisman attestée par le baron de Gleichen et par la duchesse de Gontaut, que Philipe-Egalité avant de monter à l’échafaud donna à une juive, Juliette Goudcheaux, qui l’aurait donnée à son fils… lequel serait devenu Louis-Philippe… Véridique ou pas ? (d’après Nesta Webster in "Secret Societies and subversive movements " p. 187 à 193, citant la correspondance de Savalette de Langes, l’initié Benjamin Fabre dans "Eques a capite galeato", les "Mémoires du chevalier de Rentsov", la duchesse de Gontaut, et aussi les Transactions of the Jewish Historical Society, vol. VIII, 128, et la Jewish Encyclopoedia).
Avec Falk, il y eut nombre d’autres magiciens cabbalistres, créateurs ou chefs de sectes et agents juifs connus, dont Cagliostro (lié à Falk et à Weishaupt), le "Comte de Saint Germain", Martinez de Pasqualis, Eckarthausen, Gazotte, Morin et Francken, Franz Thomas von Schonfeld (alias Moïse Dobrouchka, alias Junius Brutus Frey puis Junius Eschine Portock, nom sous lequel il fut guillotiné avec Danton !) agent aussi de Weishaupt comme Cagliostro, qui avait été disciple des cabbalistes Altotas et Samuel Jacob Falk ;
3° en tant qu’agents déstabilisateurs du trône par les pamphlets, et surtout par l’Affaire du collier de la Reine (organisé par Cagliostro agent de Weishaupt, et en liaison avec la juiverie anglaise) ;
4° en tant qu’instigateurs du meurtre des rois de France et de Suède ;
5° en tant que meneurs de l’émeute, assaillant le Palais des Tuileries comme Lang, membres juifs des sections de la Commune Révolutionnaire, jacobins enragés comme Klootz et Marat et probablement aussi l’anglais Oswald ; propagandistes de la spoliation des biens du clergé comme Zalkind Hourwitz ; pilleurs des Tuileries, du mobilier et des bijoux de la Couronne comme Louis Lyre, et sa bande, aidés des recéleurs et joaillers juifs qui les négocièrent pour financer les intrigues du gouvernement jacobin (mentionnés par Edouard Drumont, par les historiens Capefigue, Morin (historien maçon), Pierre Gaxotte, et Léon Kahn dans "Les Juifs de Paris pendant la Révolution ", cf aussi Jacob Katz dans "Juifs et Franc-Maçons en Europe " ed. du Cerf, Paris 1995) ;
6° comme dirigeant le génocide des vendéen avec Rosenthal, le chef de la brigade du même nom ;
7° enfin en tant que décideurs financiers et commanditaires suprêmes de la subversion européenne des trônes et de l’autel depuis 1773, avec Amschel Mayer Bauer, l’ancêtre Rotschild, et ses coreligionnaires Wessely, Daniel Itzig et Friedlander ainsi que divers autres leaders juifs de Francfort et sans doute aussi de Londres (cf. La Vieille France du 31/3/1921, etWerner Sombart dans "The Jews and modern Capitalism " p. 187 rappelant la décision du Congrès des Illuminés à Wihelmsbad en 1782 de transporter le siège de leur secte précisément à Francfort).
La campagne d’opinion pour donner aux juifs la pleine citoyenneté, oeuvre de Mirabeau et en Allemagne de l’écrivain Dohm, avait eu pour origine le salon berlinois de la juive Henriette Herz où ces écrivains avaient fréquenté le rabbin Moïse Mendelsohn et l’écrivain juif Lessing, membre de l’Ordre de la Stricte Observance. Weishaupt, le chef de la subversion était juif d’après Bernard Lazare bien informé (in "L’antisémitisme"). Son initiateur au noyautage par les sociétés secrètes aurait été un certain Kölmer (patronyme voisin du nom juif Calmer) juif arménien ou syrien ayant vécu de nombreuses années en Égypte, revenu en Europe en 1771 via Malte où il fut impliqué dans une révolution locale, et fixé au Jutland. Kölmer, fut-il le mystérieux haut cabbaliste Altotas, dont parla admirativement le juif Cagliostro et dont l’Inquisition s’occupa sans parvenir à le localiser, écrit l’historienne anglaise ? Kolmer, Altotas, Falk Weishaupt, Cagliostro, Moïse Dobrouchka, Martinez de Pasqually et les autres mentionnés plus haut : jolie brochette de subversifs… outre les inconnus. On notera que le bureau du cabinet de travail de Louis XIV, volé en 1792, a été mis en vente publique chez Christie en 1999 par les Rotschild de Vienne, et racheté 75 millions de F (au bénéfice desdits Rotschild !) par les Amis de Versailles.
Excursus au XXe siècle sur la révolution contre Dieu et contre la famille
La Révolution anglaise au XVIIe siècle et la Révolution française au XVIIIe n’ont en pas attendu Karl Marx. Cette dernière s’est appuyée sur Voltaire et Rousseau, comme sur les Encyclopédistes, tous d’ailleurs plus ou moins liés aux sectes.
Mais, de la théorie dialectique de Karl Marx, sortiront plusieurs écoles et plusieurs méthodes : trotskyste, léniniste, stalinienne, maoïste, fabienne, etc. Il faut d’ailleurs être bien conscient que le Socialisme fabien lui-même, né en Angleterre en 1884 et en principe non-violent, a un but parfaitement identique à celui des autres socialismes : la Révolution, qu’elle se fasse dans le sang ou en douceur.
Willy Munzenberg déclare : « Nous devons organiser les intellectuels et les utiliser pour pourrir l’Occident. Quand ils auront corrompu toutes ses valeurs, alors seulement nous pourrons imposer la dictature du prolétariat ». Et Ralph de Toledano d’ajouter : Münzenberg et Lucaks savaient que les sociétés et les civilisations ne progressent pas par des mouvements de masse.
La révolution bolchevique ne s’était pas produite à cause des manifestations de masse, mais par suite de la désintégration du Tsarisme, de la transformation de la classe dirigeante : celle-ci s’était laissé corrompre, avait perdu confiance en elle-même, n’avait plus la volonté de garder le pouvoir.
Le journal de Lénine l’Iskra, qui avait été l’instrument de la démolition du régime impérial, avait une diffusion de 3000 exemplaires, tous destinés à des intellectuels. [...] Le début de l’avilissement de la conception des instincts sexuels de l’homme avait été amorcé par Freud. [...] Le sexe, le domaine le plus explosif de la psyché humaine, devait être déchaîné. [...] Un amalgame de néo-freudisme et de néo- marxisme devait détruire les défenses du fragile système immunitaire de la Civilisation occidentale. Une réunion fut organisée fin 1922 à l’initiative de Lénine (1870-1924), à l’Institut Marx-Engels de Moscou. Elle précisa le concept de « Révolution culturelle ».
Y participaient notamment Willi Münzenberg (1889-1940) et le juif Georg Lukacs (1885-1971). Ralph de Toledano (1916-2007) écrit : Une stratégie qui pourrait entraîner une telle désintégration, une telle corruption, une telle érosion de l’Ouest, autrement dit la Révolution culturelle, pourrait seule créer les conditions préalables de la révolution communiste. [...] L’obstacle, c’est la Civilisation occidentale elle-même et la culture qu’elle engendre. [...] La Civilisation occidentale a beaucoup de places fortes qui constituent autant d’obstacles : la morale qui découle de la religion, la famille, l’attention au passé comme guide pour l’avenir, la maîtrise des instincts primaires de l’homme, et une organisation sociale et politique qui garantit la liberté sans inviter à la licence. Et, de tous les obstacles, les deux plus grands sont Dieu immanent et la famille.
A Francfort, centre principal de la finance juive en Allemagne (Rothschild, Shiff, Speyer, Stern, etc.) est fondé en 1923 un « Institut pour le Marxisme », qui prit vite une étiquette plus neutre : « Institut pour la recherche sociale ». Il est communément appelé l’École de Francfort. Ses idées directrices furent empruntées à Georg Lukacs, et l’arrivée d’Herbert Marcuse (1898-1979) lui fit adopter une conception dialectique plutôt que mécanique du Marxisme, c’est-à-dire plus proche des idées de Trotsky que du monolithisme stalinien. Mais, en 1933, Hitler arrive au pouvoir et l’institut quitte l’Allemagne : Ses membres avaient joué un rôle prépondérant dans la décadence culturelle qui favorisait l’émergence des Nazis ; et, après un bref séjour en Suisse, elle s’installa aux États-Unis. Grâce à l’Université de Columbia, à l’Université de Princeton, grâce à la London School of Economics et à la Fabian Society britannique, grâce encore à l’expert en subversion pédagogique John Dewey, aux fondations de la famille Rockefeller [Steiner de son vrai nom, paraît-il] et à d’autres, des figures marquantes de l’École de Francfort reçurent des postes clefs au sein des universités américaines. L’Université de Columbia devint « la patrie américaine » officielle de l’École de Francfort.
Modes d’action de la secte pharisaïque
Au début des années 40, l’American Jewish Committee engagea Horkheimer et Adorno, ainsi qu’une majorité de réfugiés de l’École de Francfort : pendant dix ans, ils devaient diriger des groupes d’Études sur les Préjugés, qui élaborèrent cinq ouvrages clefs, qui traînaient dans la boue la moralité de l’Amérique d’après-guerre : parce qu’ils croyaient encore en Dieu, vénéraient la patrie et la famille, les Américains étaient soi-disant mûrs pour un régime autoritaire fasciste. Pour eux croire en Dieu était fasciste. C’est la genèse du « politiquement correct » : pas de préjugés, pas de discrimination.
La Révolution culturelle par le film et la télévision.
Des figures marquantes de l’École de Francfort, parmi lesquelles Adorno, Max Horkheimer, étaient parties pour Hollywood rejoindre Aldous Huxley, Christopher Isherwood, Igor Stravisly et Alexander Korda : ensemble ils ouvrirent la voie à « l’industrie de la culture de masse » utilisée comme véhicule d’une subversion culturelle à grande échelle, ils firent progresser le projet de « Pessimisme culturel ». Ce n’est pas une coïncidence si Korda était un ancien membre du Ministère de la Culture et de l’Éducation hongrois, ayant servi sous le gouvernement bolchevique de Bela Kun, et ayant été placé directement sous les ordres de Lukacs, fondateur de l’École de Francfort et espion haut gradé du Komintern. Les Anglais, Huxley et Isherwood, étaient des vétérans de la guerre psychologique lancée par le mouvement fabien. [...] Dès 1950, Adorno écrivait [...] qu’une fois que la majorité des Américains [...] passeraient leur temps de loisir devant l’écran de télévision ou de cinéma, le processus de destruction de la « société capitaliste bourgeoise » serait achevé. Quant à Aldous Huxley, il appelait ce processus de lavage de cerveau, amélioré par l’usage des drogues psychédéliques, une « sorte de camp de concentration sans larmes », la « révolution finale ».
Révolution par la musique
A l’Université de Princeton, un membre de l’École, Paul Lazarfeld, mena le Projet d’Études sur la Radio, [...] financé par les fondations Rockefeller et l’armée américaine. Theodor Adorno, un des chefs de file de l’École de Francfort, obtint la chaire du département d’Études Musicales sous la direction de Lazarfeld, où il écrivit, pendant les années 30 et 40, sur l’intérêt que présentait la diffusion massive de musique atonale et d’autres formes de musiques pour détruire la société. [...] Adorno préconisa l’utilisation de formes musicales dégénérées pour développer des maladies mentales, y compris la nécrophilie, à grande échelle. Il écrivit d’autre part qu’il était possible d’abattre les États-Unis en utilisant la radio et la télévision pour développer une culture de pessimisme, de désespoir et de haine de soi.
L’action sur l’école, et la manipulation des masses.
L’Université de Chicago, foyer de l’École de Francfort et de la subversion deweyenne, contribua à une étude retentissante sur la manière de transformer l’enseignement. [...] Quelques années plus tard, Lord Bertrand Russel écrivit [...] : « D’après moi, le sujet qui revêtira le plus d’importance en politique à l’avenir, c’est la psychologie des foules… Les psychologues du futur disposeront d’un grand nombre de classes d’enfants scolarisés sur lesquels ils essaieront différentes méthodes pour produire la conviction inébranlable que la neige est noire. [...] Une fois la technique mise au point, tout gouvernement qui a en charge l’éducation des enfants pendant plus d’une génération sera assuré de pouvoir diriger ses sujets en toute sécurité, sans l’appui de l’armée, ni de la police.
Les résultats de la révolution
Ce fut par exemple la « Révolution tranquille » au Québec dans les années 60, qui abattit en peu de temps la Foi et la morale catholiques traditionnelles, dans les familles francophones notamment. Ce fut encore « mai 68 » en France, sous le signe hédoniste et contestataire du fameux Marcuse, l’un des représentants les plus en vue de l’École de Francfort. Ce fut aussi, il faut bien le reconnaître, la révolution libérale et moderniste de Vatican II (1962-1965) et des réformes postconciliaires, transformation qui explique le peu de résistance de l’épiscopat, du clergé et des fidèles à cette Révolution culturelle, alors que l’Église « s’ouvrait » justement au « monde moderne ». Nous avons encore l’exemple du Catholicisme polonais, qui a vaillamment résisté pendant 50 ans au pouvoir communiste, mais, qui, après sa victoire, s’est rapidement effondré sous l’influence de la « Révolution culturelle » venue de l’Ouest.