12 Aug
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LA FRANC-MACONNERIE


Qu’est-ce que la Franc-Maçonnerie ?

C’est un ensemble de sociétés de pensée, aux agissements occultes. Elle est la courroie de transmission des forces hostiles au catholicisme. Dès sa fondation se retrouvèrent en elle les jansénistes farouchement hostiles à Rome et au roi, les protestants français qui joueront un grand rôle dans la destruction de la monarchie française, les princes protestants allemands (Frédéric le Grand, roi de Prusse, ami de Voltaire qu’il invita à Berlin en 1750, fut reçu à la loge de Braunschweig le 14 août 1738), les cantons suisses calvinistes, les associations gnostiques, les écoles philosophiques de Descartes, Leiniz, Hume, Locke, ainsi que les courants de pensées dits des lumières (Voltaire, Rousseau, Diderot…)… Sans elle, ces forces ne se seraient jamais coalisées pour subvertir les pouvoirs temporels chrétiens, et l’Eglise catholique. 


Quelle est l’origine de la Franc-Maçonnerie ?

Elle est issue de quatre loges maçonniques anglaises en février 1717, loges dites spéculatives par opposition aux corporations professionnelles appelées loges opératives. Ce sont des sociétés de pensée imbues de déisme, issues elles- mêmes des anciennes corporations de métier des maçons. Leurs maîtres se rencontrèrent dans une taverne londonienne et décidèrent de leur fusion dans une « grande loge » lors de leur réunion à venir du 24 juin. Parmi ses fondateurs, notons le Dr Désaguiliers, fils d’un pasteur protestant français, et James Anderson, protestant qui rédigea les premières constitutions maçonniques. 


Quelle est la doctrine de la Franc-Maçonnerie ?

Tout d’abord, elle prône la liberté des opinions sur les grands sujets philosophiques et théologiques, fidèle à son relativisme et à son subjectivisme. Pour elle l’homme est roi, le grand architecte qu’ils admettent comme référence n’est qu’un symbole admettant tous les cultes et confessions religieuses, l’idéal que l’homme porte en lui-même comme le dit Oswald Wirth dans son Livre de l’apprenti. Désaguiliers prêche la religion de la nature. En somme ils font tout pour détourner les hommes des prêtres catholiques, de nos autels, du magistère de l’Eglise et de Notre Seigneur en définitive. Ensuite, le rabbin Elio Toaff (1915-2002) précise : « Il existe dans la franc-maçonnerie une doctrine secrète philosophique et religieuse introduite par les rose-croix gnostiques lors de leur fusion avec les maçons libres en 1717. Cette doctrine ou gnose est l’apanage exclusif de la franc-maçonnerie des hauts grades. » La Franc-Maçonnerie a en fait une double doctrine, l’une connue : Rationalisme et Libéralisme, qui promeuvent le culte de l’Homme ; l’autre occulte : Gnose et Satanisme pour les hauts initiés. Pour la Gnose, le Dieu des Chrétiens – Adonaï – est un démiurge néfaste, qui a échoué dans la création du monde, puisqu’il a laissé s’y introduire le mal. De plus, il voulait interdire à nos premiers parents la Connaissance du Bien et du Mal (en Grec, « gnose » veut dire « connaissance »), alors que le dieu « bon » est le Serpent, qui les a conduits à manger du fruit de l’arbre défendu, l’arbre de la connaissance. Cela on ne le dit pas aux francs-maçons fraîchement initiés, bien sûr ! Tout est interverti dans leur croyance, le bien et le mal, le démon est vraiment derrière.


Quel est le but de la Franc-Maçonnerie ?

Son but est l’extinction de l’Église catholique. L’Instruction permanente de la Haute Vente précise clairement : « Notre but est celui de Voltaire et de la Révolution française, l’anéantissement à tout jamais du Catholicisme, et même de l’idée chrétienne. »

Léon XIII, Lettre Parvenu à ma 25e année, 1902 : « Personnification permanente de la Révolution, la franc-maçonnerie constitue une sorte de société retournée dont le but est d’exercer une suzeraineté occulte sur la société reconnue et dont la raison d’être consiste entièrement dans la guerre à faire à Dieu et à son Eglise. » 


Comment se définit la Franc-Maçonnerie ?

Fidèle au but que lui ont donné les talmudistes, elle se définit comme « la Contre-Église », ainsi que l’a répété Jacques Mitterrand (1908-1991), Grand Maître du Grand Orient de France. Jean-Marie Rivière, dit Jean Marquès-Rivière, (1903 † 2000) précisait : « Il existe une Contre-Église, avec ses écritures, ses dogmes, ses prêtres, et la franc-maçonnerie en est un des aspects visibles ». Et encore : Le mystère des démons qui sont « déchaînés » pour un temps semble correspondre à une redoutable réalité [...]. C’est tout un monde, c’est toute une doctrine, c’est tout un état d’esprit, c’est toute une hiérarchie, c’est toute une FAUSSE ÉGLISE qu’il faut fuir ici. Les dangers sont grands, les risques redoutables et la mort spirituelle n’est pas un vain mot. (Carlo Alberto AGNOLI, La Maçonnerie à la conquête de l’Église, Publications du Courrier de Rome (de M. l’abbé DU CHALARD), 1997, p. 22, citant Jacques MITTERRAND, Grand Maître du Grand Orient de France, propos rapportés par René VALNEVE, Teilhard l’apostat, 1971, p. 52 (« Contre-Église »), et Arnaud DE LASSUS, Connaissance élémentaire de la Franc-Maçonnerie, op. cit., p. 69, citant l’ancien franc- maçon Jean MARQUES-RIVIERE, La Trahison spirituelle de la Franc-Maçonnerie, p. 242 (« Contre-Église ») et p. 252 (« FAUSSE ÉGLISE »).


Comment la Franc-Maçonnerie est-elle organisée ?

Elle est organisée comme une pyramide de sociétés secrètes, correspondant à chaque grade, en sorte que les degrés inférieurs ignorent les secrets des grades supérieurs, tandis que les membres des grades supérieurs participent aux «tenues » (ou réunions) des grades inférieurs (sans que l’on sache qu’ils appartiennent déjà à ces degrés supérieurs), ceci afin de donner les mots d’ordre et l’impulsion voulue aux grades inférieurs, tout en choisissant chez eux les candidats qui conviennent pour une promotion ultérieure.

Mais dans le même temps la Franc-Maçonnerie n’est elle-même considérée que comme un vivier par les sociétés secrètes supérieures ou « arrières-loges », ainsi que l’indiquent les documents de la Haute Vente. Les Carbonari eux-mêmes étaient organisés en Ventes particulières et Ventes centrales, soumises à la Haute Vente ou Vente Suprême, qui se savait soumise elle-même à un Pouvoir Occulte juif. A l’inverse, la Maçonnerie diffuse ses idées et recrute par l’intermédiaire d’innombrables organisations philanthropiques, culturelles ou sportives, allant de la Ligue des Droits de l’Homme aux classiques Rotary, Lion’s Club et autres Kiwanis.La Franc-Maçonnerie se divise en différentes obédiences, surtout anglaises ou écossaises, avec une infinité de variantes.

Ces obédiences se combattent parfois, mais se retrouvent régulièrement au sein de « fraternelles » des députés de droite et de gauche réunis, des employés de telle grosse société ou des fonctionnaires de telle administration, pour discuter de leur combat qui vise au même but en empruntant souvent des chemins différents. 


Quels sont les rituels de la Franc-maçonnerie ?

Par l’initiation, les membres de la loge sont introduits dans un combat à mener pour faire triompher l’œuvre maçonnique de libération des hommes envers Dieu. Une séance comporte des rites et symboles. « Lors de son initiation, le candidat naît à la lumière et est dorénavant un être régénéré » écrit Wilmshurt, maçon occultiste anglais, dans The meaning of Masonry. Les démons donnent aux initiés une certaine puissance maléfique, qui donne une haine mortelle à Dieu et à son œuvre, l’incarnation rédemptrice et la sainte Eglise catholique. Lors des perquisitions de loges par les agents publics en 1940 après la défaite de la très maçonnique IIIe république devant les canons allemands, ce sont parfois des objets volants dans les pièces, infestés par les démons, que ces fonctionnaires surpris trouvèrent. Ecrasez l’infâme est le cri de guerre de Voltaire pour galvaniser ses troupes infernales. LPD, Liliae pedibus destrue, foulez aux pieds les lys (de France), figure comme acronyme en bas de certains tableaux à l’honneur de la monarchie, dans les loges comme signe de ralliement des initiés.

Ces rites sont issus des pratiques des Rose-croix, des Illuminés d’Avignon, des théosophes, et des juifs talmudistes, descendants spirituels des pharisiens qui ont crucifié Notre Seigneur Jésus-Christ. 

Comment l’Eglise catholique réagit-elle ?

Dès le début, les Souverains Pontifes alertèrent les princes et rois des dangers spirituels énormes que la Franc- maçonnerie faisait courir aux fidèles, de par sa doctrine relativiste, son culte du secret et ses actes criminels. Le Pape Clément XII écrivit dès le 28 avril 1738 la lettre apostolique In Eminenti, dans laquelle il dénonçait la confusion réalisée entre « des hommes de toute religion et de toute secte, affectant une apparence d’honnêteté naturelle », ainsi que le serment par lequel « ils se lient entre eux par un pacte aussi étroit qu’impénétrable ». Pie VII, dans Ecclesiam, le 13 septembre 1821, s’en prit aux intentions des francs-maçons, « hommes coupables (…) ligués contre le Seigneur (…), qui ont mis tout en œuvre pour tromper les fidèles par les subtilités d’une fausse et vaine philosophie et pour les arracher au sein de l’Eglise » et pour « renverser cette même Eglise ». Leur doctrine est « l’indifférentisme en matière de religion, le plus dangereux de tous les systèmes ». Léon XIII, dans Humanum genus publié le 20 avril 1884, montre que derrière le combat de la Franc-maçonnerie envers l’Eglise, on retrouve « la haine implacable dont Satan est animé à l’égard de Jésus- Christ. »

Que lire sur la Franc-Maçonnerie ?

Voici plusieurs ouvrages : 

  1. Connaissance élémentaire de la Franc-Maçonnerie d’Arnaud de Lassus, éditions de Chiré, 190 pages ;

  2. La F… M… d’après ses documents secrets de Léon de Poncins, Diffusion de la pensée française, 1972 ;

  3. La Franc-maçonnerie et la révolution intellectuelle du XVIIIe siècle, de Bernard Fäy, dépôt Librairie française, 1983 ;

  4. Le Secret des Francs-Maçons de Jacques Ploncard d’Assac, édition de Chiré, 1979, 270 pages ;

  5. Maçonnerie et Sectes secrètes : le côté caché de l’Histoire d’Epiphanius, Publications du Courrier de Rome, 1999, 670 pages ;

  6. Les enseignements doctrinaux des Papes sur la Franc-Maçonnerie de 1717 à nos jours, Pierre Téqui éditeur, 1998, 318 pages.

     Sur l’infiltration maçonnique au sein de l’Église, deux ouvrages : La Maçonnerie à la conquête de l’Église, de Carlo Alberto Agnoli, Publications du Courrier de Rome, B.P. 156, 78001 Versailles, 1997, et Le Vatican mis à nu, du groupe anonyme Les Millénaires, éditions Robert Laffont, 2000.


     Sa Sainteté Léon XIII, dans son Encyclique Humanum genus déclare textuellement : "Les Pontifes Romains, nos prédécesseurs, veillant empressés pour le salut du peuple chrétien, surent bien vite qui était et ce que cherchait cet ennemi capital, à peine se montrait-il dans les ténèbres de son occulte conjuration, et comment… ils avertirent préventivement les princes et les peuples pour qu’ils ne se laissent pas attraper par les mauvais artifices et les pièges préparés pour les tromper. Le premier avis de danger fut lancé en l’année 1738 par le Pape Clément XII (Constit. In Eminenti du 24 avril 1738), constitution que confirma et renouvela le Pape Benoit XIV (Constit. Providas, du 18 mai 1751) ; Pie VII (Constit. Ecclesiam a Jesu Christo du 13 septembre 1821) suivit les traces des deux Papes, et Léon XII, en incluant dans sa Constitution Apostolique Quo Graviora ce que ses prédécesseurs avaient décrété en cette matière, le ratifia et le confirma à titre définitif. Pie VIII (Encycl. Traditi du 21 mai 1829), Grégoire XVI (Encycl. Mirari du 15 aout 1835) et Pie IX (Encycl. Qui Pluribus du 9 novembre 1861 et Alloc. Multiplices Inter du 25 septembre 1865, etc), de manière assurément répétée, parlèrent dans le même sens. Aujourd’hui, à l’exemple de nos Prédécesseurs, nous nous sommes résolus à nous déclarer ouvertement contre la même société maçonnique, contre le système de sa doctrine, ses projets, sa manière de juger et d’agir, afin de mettre de plus en plus en lumière sa force maléfique et d’empêcher ainsi la contagion d’une si funeste peste."Le bon arbre ne peut donner de mauvais fruits, ni le mauvais arbre donner de bons fruits" (Matt. Chap VII, 18), et les fruits de la secte maçonnique sont, non seulement dommageables, mais extrêmement agressifs. Car des indices les plus certains, que nous avons antérieurement mentionnés, ressort leur principal et ultime projet : à savoir de détruire jusqu’aux fondements tout l’ordre religieux et civil établi par le Christianisme, tout en en édifiant un nouveau, dont les fondements et les lois soient tirés du sein du naturalisme. Sans même cela, les turbulentes erreurs que nous avons énumérées doivent suffire par elles mêmes à infuser aux États la peur et l’épouvante. Car une fois abandonnés la crainte de Dieu et le respect du aux lois divines, l’autorité des princes est bientôt méprisée, la manie des révolutions acceptée et légitimée, les passions populaires déchaînées avec la plus grande licence et sans plus d’autre frein que le châtiment, et doit s’ensuivre par une force universelle le changement et le bouleversement. Et précisément même, le changement et le bouleversement est ce que machinent et proclament très résolument, de concert, nombre de sociétés de communistes et de socialistes, aux desseins desquels la secte des maçons ne pourra se prétendre étrangère, tout comme ses plans les favorisent grandement et comme leur convient ses principaux dogmes. Quoi qu’il en soit, devant un mal si grave et déjà si répandu, il Nous revient, vénérables Frères, de nous consacrer de toute notre âme à en chercher les remèdes. Et parce que nous savons que la meilleure et la plus ferme espérance de remède se trouve dans la vertu de la divine Religion, d’autant plus haïe des maçons qu’elle est plus redoutée, nous jugeons que l’essentiel est de nous servir contre le commun ennemi de cette vertu si salutaire. Ainsi, tout ce que décrétèrent les Pontifes Romains nos prédécesseurs pour empêcher les tentatives et les efforts de la secte maçonnique, tout ce qu’ils sanctionnèrent pour écarter les hommes de semblables sociétés ou les en faire sortir, toutes ces choses et chacune d’elles, nous les donnons pour ratifiées et les confirmons de notre autorité apostolique."

Comme on le constate, aussi bien le Pape Léon XIII que plusieurs souverains Pontifes antérieurs condamnent très clairement la Maçonnerie, lui attribuant de même son projet de détruire le Christianisme, alliée avec les socialistes et les communistes.

Et qui sont ceux qui dirigent la Maçonnerie ? Ce sont les mêmes que ceux qui dirigent le socialisme, c’est à dire des descendants spirituels des pharisiens.